Autres informations / 30.07.2014

Fin de carrière pour now we can

Now we Can (Martillo) ne sera plus revu en compétition. « Il a eu une blessure lors de sa préparation pour le Prix Maurice de Nieuil », nous a confirmé son entraîneur, Nicolas Clément. L’élève du Gestüt Zoppenbroich a donc terminé sa carrière par une deuxième place dans le Grand Prix de Chantilly (Gr2), dans lequel il était devancé par Spiritjim (Galileo), vainqueur quelques semaines plus tard du Grand Prix de Saint-Cloud (Gr1).

« Il était dans son jardin à Chantilly, a commenté Nicolas Clément. Sa meilleure performance reste sa victoire dans le Grand Prix de Chantilly en 2013. C’est un cheval que l’on regrettera : il était très régulier, attachant, et possédait un excellent potentiel. »

Septième pour ses débuts à Longchamp sur 1.600m, Now we Can a ouvert son palmarès trois semaines plus tard sur une distance lui convenant beaucoup mieux, 2.400m. Il enchaînera ensuite quatre autres succès tout en montant les échelons : D, Listed et Gr2 avec le Grand Prix de Chantilly. En cinq sorties sur cet hippodrome, il décrochera quatre succès, et une deuxième place. Il se classera aussi quatrième, pas loin, des Pattison Canadian International Stakes (Gr1) sur l’hippodrome de Woodbine.

Gagnant de 1.800 à 2.900m, Now we Can possédait de la tenue et de la vitesse. Il est certainement le meilleur produit de son père, Martillo, et descend côté maternel d’une très belle famille allemande, celle des "N". Sa deuxième mère, Noble Princess, a donné Noroît (Monsun), gagnant de Gr2 et placé de Gr1, et Noel (Acatenango), gagnant de Gr3. La troisième mère, Nagaika (Chief), a donné Nouveau Roi (Windwurf), placé à de multiples reprises au niveau Groupe, comme Night Blue (Arratos). L’entourage de Now we Can est ouvert à toutes propositions pour placer le cheval comme étalon, de plat et/ou d’obstacle.