Autres informations / 10.08.2014

Haras du lieu des champs : une première année réussie

Ancien responsable d’une marque d’aliment et ayant voyagé dans le monde entier, Richard Powell s'est lancé à son compte en avril 2013, à la tête du Haras du Lieu des Champs, à Coupesarte, dans le Pays d'Auge, créé par son père, David Powell, en 1980. Richard a présenté son premier yearling à la V2 en 2013 et cela s’est très bien passé. Sous son impulsion, le Lieu des Champs a aussi vendu Gaelic Joy (Turgeon), la première lauréate (de Listed !) issue du Consignment.

DEUX PREMIERES EXPERIENCES POSITIVES

« Ma première expérience de vendeur, chez les yearlings, a été Frostman, un fils de Silver Frost et frère de Ballerina (Della Francesca), gagnante du Prix Delahante (L). Il est passé sur le ring à la V2 2013 et il a été bien vendu, 46.000 €, à Jo Hughes. C’est grâce à Matthieu Lalanne, un éleveur du Sud-Ouest, qui nous a confié le yearling, que nous avons pu vivre cette première expérience. Mon deuxième souvenir marquant, avec un cheval passé en vente, a été Gaelic Joy. Elle a été exploitée pour Magalen Bryant. Gaelic Joy avait été rachetée par le Camp Bénard, lorsqu’elle était passée sur le ring yearling, en 2011. Puis, l’entourage de la dame au chapeau rouge l’a acheté en tant que Store, à 2ans, et elle avait rejoint l’entraînement de Marcel Rolland. Elle est repassée en vente, afin de renouveler l’effectif. C’est Jean-François Vlacic qui a acheté la pouliche et qui l’a confiée à son gendre Gaëtan Taupin, et elle a remporté le Prix Gérald de Rochefort (L). Nous étions très contents de sa victoire pour Martine Van de Kerchove, puisqu’il s’agit d’une de ses familles et que mon premier stage s’est déroulé au haras du Camp Bénard quand j’avais onze ans. Martine a vu la victoire et elle était ravie. Gaelic Joy nous a ainsi fait un beau coup de pub. Il s’agit de la première gagnante de Listed vendue par le Lieu des Champs sous mon ère. »

UN HARAS RECOMPENSE POUR SA FIBRE ECOLOGIQUE

« Depuis mon installation, nous avons fait beaucoup d’investissements. Dès lors, des aménagements spécifiques ont été mis en place, ce qui nous a permis de récupérer les eaux de pluie, de mettre des panneaux solaires... Ainsi, nous allons recevoir le label environnemental EquuRES au village des Jeux équestres mondiaux, le 28 août, à Caen. C’est une reconnaissance de ma volonté de devenir une structure écoresponsable et de penser avant tout au bien-être du cheval. »

UNE CLIENTELE INTERNATIONALE

« Actuellement, au haras, nous avons un tiers de chevaux de plat et deux tiers d’obstacle. Nous aimerions revenir à l’équilibre. Nos clients sont anglais, irlandais, écossais et américains. Évidemment, nous travaillons avec Magalen Bryant. Nous donnons des idées, mes frères et moi, quant à ses croisements, et c’est mon père qui prend la décision finale. »