L’andalousie pourra parier sur les courses françaises grace au pmu

Autres informations / 10.12.2014

L’andalousie pourra parier sur les courses françaises grace au pmu

Dimanche 7

décembre 2014 est une date à marquer d’une pierre blanche pour les courses

andalouses. En effet, la nouvelle société Ahdi (Apuesta Hipica y Deportiva

Iberia) a signé le contrat de cession des installations de l’hippodrome de Dos

Hermanas (Séville) avec la communauté andalouse. Cela signifie qu’Ahdi pourra

gérer le site, organiser et exploiter les courses et le pari hippique dans

toute la communauté andalouse. Au cours de cette journée, Ahdi a également

signé un contrat avec le PMU, représenté par Aymeric Verlet, directeur

international. Ce contrat permettra à toute la communauté andalouse de parier

sur les courses françaises en masse commune. Car, à partir de 2015, Ahdi compte

développer son réseau de points de paris en Andalousie, région qui était sans

opérateur depuis plusieurs années. Elle opérera sous le nom de The Jockey South

Horse Racing. Cela va permettre d'y relancer le pari hippique, d’apporter une

nouvelle manne au PMU et de relancer les courses à Dos Hermanas. Ahdi, qui

compte en son sein Manuel Garcia Orozco, ancien président de la Fomento (le

France Galop espagnol), a pour projet de développer les courses de galop et de

trot, mais également celles de pur-sang arabes. Dos Hermanas compte aussi un

centre d’entraînement récent et en très bel état, qui pourra accueillir les

chevaux en meeting. Dès le mois de janvier 2015, il est prévu de redynamiser le

site, ce qui devrait entraîner la création de trois cents emplois. Et cette

signature d’accord est importante car elle pourrait aussi permettre à

l’hippodrome de Mijas (Malaga) de rouvrir ses portes. C’est peut-être le bout

du tunnel pour l’Espagne, empêtrée dans une "guerre civile" entre la

Fomento et l’association des hippodromes. Un conflit qui paralyse les courses

et notamment les professionnels madrilènes. Madrid qui reste d’ailleurs à

l’écart des paris en masses communes, à l’inverse du Pays Basque et de

l’Andalousie. C’est pourtant par là que passe son salut.