Autres informations / 12.11.2015

à l’assemblée générale de l’asselco

À L’ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE DE L’ASSELCO

En préambule à la soirée de gala, les éleveurs de l’Ouest

organisaient leur Assemblée générale. Après l’étude du rapport financier, l’Assemblée

s’est rapidement focalisée sur les différentes manifestations de

l’Asselco : la présentation d’étalons organisée au Lion-d’Angers en

partenariat avec les AQPS de l’Ouest, le sponsoring d’épreuves qui tournent sur

plusieurs hippodromes, la soirée des Cravaches d’or de l’Ouest en partenariat

avec l’Apgo, la soirée des ventes Osarus et enfin la Nuit de l’élevage et des

courses. En ce qui concerne la présentation d’étalons du Lion-d’Angers, la

prochaine édition devrait se dérouler le 16 janvier 2016. Les organisateurs

souhaitent privilégier l’étalonnage local et comptent donc sur l’implication

des acteurs de la région. Gérard Nicol, le président de l’Apgo, a proposé que

la "soirée des cravaches" soit organisée en semi-nocturne, un samedi,

pour devenir un point de rencontre entre les trois associations régionales

(AQPS de l’Ouest, Apgo et Asselco). Loïc Malivet, le président de l’Asselco, a

souligné le faible taux de participation des électeurs de la région au scrutin

de France Galop.

La T.V.A. toujours au

centre des débats

Patrice Renaudin, du Syndicat des éleveurs, a réfuté les accusations

de mauvaise défense de la filière course sur le dossier de la T.V.A. Loïc

Malivet a détaillé les marges de manœuvre à ce sujet, en particulier en

récupérant une part plus importante du fonds de compensation promis par l’État.

Les difficultés d’une éventuelle tentative de généralisation de

l’assujettissement des propriétaires ont également été évoquées.

Les représentants des agences de ventes sont ensuite

intervenus. Emmanuel Viaud, de l’agence Osarus, a confirmé la non reconduction

de la vente de Clairefontaine. Éric Hoyeau, de l’agence Arqana, a évoqué les

changements à venir pour la saison 2016. En raison des travaux de Longchamp, la

breeze up sera organisée à Deauville et la vente de l’Arc à Chantilly.

La réduction du

nombre de courses P.M.H.

Loïc Malivet a évoqué la nécessité de rééquilibrer la

répartition des allocations en région au profit de l’Ouest où l’espérance de

gain par cheval est plus faible. En ce qui concerne la réduction du nombre de

courses P.M.H., il a expliqué : « Réduction

ne veut pas dire fermeture d’hippodrome. Un seul site est menacé. Ces

réductions ont parfois été mal vécues (…) Sur 148 courses, 23 l’ont été chez

les AQPS, qui vont bientôt subir les effets des années où il y a eu moins de

naissances et où les rangs se creusent pour cause d’exportations. Soixante

courses d’obstacle et environ 60 à 70 courses plates vont être supprimées. Cela

représente 2 % de baisse sur nos 7.000 courses (…) Le problème des

partants au galop coûte environ 100 millions d’euros d’enjeux par an. »

Légende photo : Daniel Cherdo, Éric Hoyeau, Loïc

Malivet, Emmanuel Viaud et Patrice Renaudin