Courses / 27.09.2016

Le rebond éclatant de Take Cover

Le rebond éclatant de Take Cover

GOODWOOD (GB), VENDREDI. QATAR KING GEORGE STAKES (Gr2). Dans ces Qatar King George Stakes (Gr2), la vérité est venue de la corde extérieure (à l’opposé des tribunes) et des chevaux qui sont allés de l’avant. Vite dans le groupe de tête, Take Cover (Singspiel) a réussi à contenir Washington DC (Zoffany) qui avait montré un vrai regain de forme à partir de Royal Ascot. Âgé de 9ans, Take Cover remporte pour la deuxième fois ce Gr2 après sa victoire ici, en 2014. C’est un vrai rebond pour lui qui avait connu un trou noir par la suite.

Représentant de Norcroft Park Stud (son éleveur), Take Cover est entraîné par David Griffiths. Take Cover est le meilleur cheval de sa carrière. Il a déclaré à la suite de ce succès : « Take Cover possède une vitesse de base élevée et il lui manque parfois un petit "truc" quand il est attaqué pour finir. Il est vraiment incroyable. Il est meilleur que jamais à 9ans. À la maison, il est toujours aussi fougueux, même s’il s’est un petit peu calmé. Nous étions confiants pour cette épreuve, autant qu’on peut l’être quand on court un Gr2, et cette victoire fait de cette journée un moment incroyable. »

Take Cover, qui est un cheval d’âge confirmé, domine ici Washington DC (Zoffany), âgé de 3ans. Ce dernier venait de montrer du mieux, ayant terminé cinquième du Darley July Cup et troisième, auparavant, face aux seuls 3ans, du Commonwealth Cup (Grs1). Il s’affirme ici et pourrait remporter son Groupe sur le sprint dans les semaines à venir. La performance de Washington DC montre le bon niveau des 3ans sur le sprint.

Les français déçoivent. Au contraire, certaines gloires sur ce créneau de distance ont déçu ici, comme le "FR" Goken (Kendargent), Muthmir (Invincible Spirit) ou Move in Time (Monsieur Bond). Lauréat de Gr1, Goldream (Oasis Dream) s’est bien comporté et prend la troisième place, tout près. Seul cheval entraîné en France dans cette épreuve, Finsbury Square (Siyouni) se classe neuvième. Ce cheval, qui n’aime pas se retrouver en tête trop tôt, a longtemps galopé plutôt aux avant-postes, esseulé, et n’a pas franchement démérité dans la phase finale.