
Institution / Ventes - Élevage / 28.10.2016
COMMUNIQUÉ - Pas de temps mort pour la Fédération des Éleveurs du Galop
Pas de temps mort pour la Fédération des Éleveurs du Galop
La Fédération des Éleveurs du Galop (ex Syndicat des Éleveurs de Chevaux de Sang de France), présidée par Loïc Malivet, a multiplié ses actions en septembre et en octobre.
Convaincre les politiques de l’importance de notre filière, de ses atouts et de ses problèmes. C’est ce que nous avons fait lors d’une matinée au haras en Loire-Atlantique, en juin, et qui sera repris prochainement ailleurs. C’est aussi la mission que s’était donnée Loïc Malivet auprès de Jean Arthuis au niveau européen et c’est fait ! Celui-ci, lors d’une conférence à Bruxelles le 20 octobre, a lancé la création d’un groupe "Friends of Horses" au sein du Parlement européen et c’est très encourageant. Le constat est que les professionnels du cheval doivent trouver une rentabilité et que les usagers (propriétaires, parieurs…) ne continueront à investir que si leur contribution est supportable. D’où la nécessité d’avoir des législations nationales et européennes favorables et harmonisées, et ce sont les buts de ce groupement.
L’appel des présidents de la filière équine française. C’est aussi l’objectif de « l’appel des présidents de la filière équine française en faveur d’une politique européenne globale et ambitieuse » qui a été lancé le 6 octobre sous le haut patronage de Madame la Sénatrice Anne-Catherine Loisier, présidente du Groupe Cheval. Une communication bien orchestrée en présence de Loïc Malivet, qui a permis une fois de plus de dire haut et fort combien la filière équine répond aux préoccupations européennes en matière d’emploi, de croissance, de santé, d’environnement et d’inclusion sociale. L’occasion aussi d’insister sur le fait que l’équidé est un produit agricole qui occupe des herbages et contribue au maintien de la biodiversité.
Le lobbying au niveau européen. L’European Horse Network est un autre organisme international à vouloir orienter la politique européenne (décidément, que de lobbying, sans compter celui de l’EFTBA, Fédération Européenne des Éleveurs que nous présidons !) Il regroupe un large panel de pays, de producteurs équins et d’utilisateurs où nous sommes représentés par Tim Richardson. L’Assemblée générale tenue le 19 octobre a exprimé toute sa préoccupation devant la réglementation européenne actuelle régissant l’accès des chevaux à la filière bouchère. Que les amis des chevaux ne s’offusquent pas (nous en sommes tous), mais l’exclusion définitive de plus en plus voulue pour des préoccupations idéologiques aboutit à l’inverse de ce qui est souhaité : des chevaux souvent abandonnés, ou ne recevant pas les soins nécessaires et occupant de plus en plus d’espace pour une utilisation nulle. Et la politique européenne à cet égard est inconséquente puisqu’elle admet dans la filière bouchère des chevaux en provenance de pays tiers sans connaître leur passé médicamenteux, alors qu’elle en refuse l’accès aux chevaux européens qui pourraient justifier de six mois sans médicaments proscrits. C’est d’ailleurs un des sujets traités par le dernier Comité SIRE du 6 octobre auquel nous avons participé et qui a débouché sur une demande officielle à notre ministère de l’Agriculture d’intervenir auprès des instances européennes pour que l’exclusion des chevaux de la consommation soit réversible dans des conditions de sécurité sanitaire optimales (un sas de six mois sans médicaments non autorisés).
La charte de bien-être équin. On le sait, les présidents des principaux organismes utilisant le cheval (courses, sports, loisir, travail et viande) ont signé une charte de bien-être équin en mars dernier. Reste maintenant à décliner sous forme de fiches pratiques ces engagements et c’est un travail auquel nous collaborons activement. Chaque fiche sera didactique avec un rappel de la réglementation existante, une partie qu’on peut dénommer « que faire si ? » et l’exposé des principaux points de vigilance. Une fois ce travail terminé (début 2017 ?) il conviendra d’en assurer la diffusion auprès des socioprofessionnels.
Une Fédération active pendant Galop Expo. Le 17 octobre, notre Fédération s’est associée à la réunion de l’AVEF consacrée à la maladie de Lyme et au cornage. Belle audience, plus de 150 personnes dans le hall des ventes de Deauville, pour des présentations et des questions de qualité. Retenons que la maladie de Lyme existe bien, qu’elle a doublé depuis cinq ans, mais qu’on lui attribue peut-être trop de contre-performances. Quant à la parade, elle reste problématique… Allez, un bon hiver bien froid nous débarrasserait déjà de quelques tiques. Belle affluence aussi le 19 octobre pour un tirage au sort de saillies gratuites encore plus apprécié puisque cette année il a donné lieu à un cocktail très sympathique, ouvert à tous et abondamment fourni. Le tout dans le cadre de Galop Expo à Deauville où notre Fédération a tenu stand ouvert tout au long de l’événement.
La T.V.A. et la protection sociale des jockeys. Plus sévère, la réunion de la Commission fiscale où nous tenons notre rang régulièrement. Deux sujets chauds : la protection sociale des jockeys, de nouvelles exigences administratives conduisant à une réflexion d’ensemble sur le sujet. Rappelons que le propriétaire est l’employeur du jockey entre le moment où le cheval est lâché sur la piste et le moment où il est récupéré (d’où la nécessité d’une assurance Responsabilité civile… que nous proposerons bientôt à nos adhérents qui font courir). La deuxième chaleur, c’est la T.V.A. bien sûr, dont l’intensité ne baisse pas ! Il y a quelques jours, Stéphane Le Foll, dans une séance au Sénat, s’est clairement exprimé en faveur d’un retour au taux réduit. Il est donc légitime d’espérer que si l’Europe laisse davantage de latitude aux pays membres, ce qui est a priori bien engagé, on voie un jour le bout du tunnel.
À venir prochainement, le congrès de l’Institut de Droit équin (4 novembre) où Patrice Renaudin interviendra sur le sujet du bien-être équin, et la soirée de l’ASSELCO où officiera pour la première fois en tant que président régional Pierric Rouxel, récemment élu.
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