
Institution / Ventes / 21.10.2016
Création d’un Groupe Cheval fort au Parlement européen
COMMUNIQUÉ
Création d’un Groupe Cheval fort au Parlement européen
Ce jeudi, Jean Arthuis, député européen, a réuni au Parlement des représentants de l’industrie équine pour recenser les mesures à prendre afin de garantir à la filière un développement à long terme.
Jean Arthuis a déclaré : « Jean-Louis Gouraud, écrivain et éditeur, a dit : "La place du Cheval dans notre société reste importante, mais elle est fragilisée et décline progressivement. Pourtant, le cheval transcende les civilisations et les cultures. Sa pérennité sera proportionnelle à l’utilité que l’on pourra lui conférer." Alors que l’élevage européen est actuellement en perte de vitesse, la filière équine reste créatrice d’emplois et contribue à la mise en valeur de nos paysages ruraux. Éric Andrieu, député européen, a d’ailleurs rappelé dans son rapport sur le développement de l’emploi et la P.A.C., l’importance des activités équestres dans la vivacité de nos zones rurales.
Les activités équines européennes répondent aux critères européens du programme de développement rural. L’élevage équin, par la nature de son activité, reste éligible aux aides de la P.A.C. : agriculture non intensive, terre et paysages protégés (…) Trop souvent, les règles agricoles ne sont pas appliquées de manière cohérente. Les complexités administratives entravent les exploitations dans leur fonctionnement et la fiscalité n’est pas adaptée. Dominique de Bellaigue, président du Trot français, est revenu sur cette problématique pour dénoncer la fragmentation de la fiscalité équine au sein du marché unique.
L’instrument indispensable pour aider la filière équine à retrouver la place qu’elle mérite au sein du monde agricole est sans nul doute son retour dans la chaîne alimentaire. Nous ne devons pas avoir peur de lever ce tabou et d’affirmer que l’exclusion à vie de la moitié du cheptel des chevaux européens est une aberration. Cette règle d’exclusion doit être combattue avant que de nouveaux scandales de fraude ou de mauvais traitements éclatent.
Enfin, les paris hippiques sont la source la plus importante de financement de la filière et doivent faire face à une forte dérégulation. L’adoption de règles comme celles de « retour filière » et de préservation de l’intégrité des courses hippiques et compétitions équestres sont indispensables pour pérenniser son financement. Le Pari mutuel, qui finance vertueusement la filière équine, est en perte de vitesse. Son développement doit être mis en avant, mais également débattu pour continuer à faire des courses hippiques des spectacles populaires transcendant les générations et les classes sociales.
Pour conclure cette matinée d’échanges, j’ai pris l’initiative de créer un groupe Cheval au Parlement européen. Ce groupe pourrait ainsi s’appuyer sur l’expertise du Réseau européen du Cheval (22 structures représentant le cheval dans sa diversité) afin de lister les failles, travailler sur les bonnes pratiques à mettre en avant et comparer les divers modèles de financement. Un rendez-vous a été pris, dans six mois, pour étudier la soutenabilité financière de la filière. Avec mes collègues parlementaires, nous appelons également la filière à mieux communiquer sur sa diversité, ses apports et ses succès. Le cheval a besoin de plus d’Europe et peut aussi aider notre continent à avancer en rendant vivants ses territoires, en propageant des modes de vie sains et en rétablissant des liens sociaux et populaires indispensables. »
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