
Courses / 14.10.2016
Suspension de Guy Cherel: les explications
Suspension de Guy Cherel: les explications
Vendredi matin, les commissaires de France Galop ont décidé de sanctionner Guy Cherel d’une suspension de son agrément d’entraîneur public d’une durée de six mois, assortie d’une mesure de sursis partiel à concurrence de trois mois pendant une durée de cinq ans. Concrètement, cela signifie qu’en cas de nouvelle infraction dans un délai de cinq ans, ces trois mois de sursis s’ajouteront à la peine prononcée.
Cette décision fait suite au distancement de son pensionnaire Lachlan Bridge de sa première place acquise à Clairefontaine le 23 juillet dernier. Le prélèvement biologique du cheval à l’issue de cette course a mis en évidence la présence de Ranitidine, une molécule utilisée pour traiter les ulcères en réduisant la production d’acide gastrique. En janvier, Guy Cherel avait été sanctionné d’une amende 15.000 € suite au contrôle positif de l’une de ses pensionnaires. France Galop lui avait précisé qu’en cas de récidive, l’amende maximale serait appliquée, c’est-à-dire le retrait de ses agréments d’entraîneur public.
Contacté vendredi en fin de matinée, Guy Cherel nous a expliqué : « Lachlan Bridge est un cheval qui était bourré d’ulcères. Mon vétérinaire l’a donc traité pour le soigner, afin que le cheval soit confortable. J’ai bien entendu l’ordonnance qui atteste que le cheval a reçu le traitement. Bien que j’aie largement respecté le délai d’attente recommandé par mon vétérinaire, le cheval a été contrôlé positif à cette molécule – la Ranitidine, qui n’est par exemple pas interdite dans le sport humain… Les différents contrôles positifs que j’ai eus, et qui amènent à cette sanction ne sont que le résultat de « queue » de traitements… Je ne suis pas un dopeur, je n’utilise pas de substances comme les anabolisants ou le Cobalt ! Mais je fais soigner mes chevaux pour qu’ils soient confortables, car je ne veux pas présenter de chevaux boiteux ! Et l’on sait que les délais de rémanence peuvent varier d’un individu à l’autre… Par exemple, j’ai eu un cas positif en début d’année sur une pouliche traitée pour une lombalgie avec de la Dexaméthasone, vingt-deux jours avant la course, soit un délai bien conforme au délai d’attente indiqué par le vétérinaire. Mais celui-ci a omis de me dire qu’il avait utilisé un médicament à destination bovine et non la version destinée aux chevaux. Il m’est impossible de tout contrôler ! France Galop me dit de faire des contrôles avant la course. Je l’ai fait pour Bosseur qui courait dimanche par exemple, mais c’est pratiquement ingérable quand on a autant de partants que moi… » L’entraîneur a ajouté qu’il décidera ce week-end s’il fait appel de cette décision.
Pour lire l’intégralité de la décision des commissaires de France Galop, cliquez ici
http://jourdegalop.com/wp-content/uploads/2016/10/DEC-14-10-16-LACHLAN-BRIDGE.pdf
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