DIRT

30.04.2018

DIRT

Tallaab Al Khalediah a survolé la Dubai Kahayla Classic 2018 et sa victoire, sur le dirt de Meydan, ne souffre d’aucune contestation. Il est intéressant de noter qu’il y avait dix chevaux portant le label "FR" au départ. Dans une course à quinze partants, c’est considérable. Et cela atteste de l’attractivité de la France pour implanter les grands élevages internationaux. C’est aussi une progression du nombre de "FR", pourtant sélectionnés le plus souvent sur le gazon, dans cette épreuve sur le dirt. À titre de comparaison, ils n’étaient que cinq sur treize en 2017, cinq sur quinze en 2016 et huit sur quinze en 2015. Cette année, Tallaab Al Khalediah a offert une première victoire à l’Arabie Saoudite. C’est un signe de l’ouverture des courses de ce pays qui sont longtemps restées fermées aux concurrents venus de l’étranger. Au mois d’avril, les officiels saoudiens ont annoncé qu’ils voulaient lancer le King Abdulaziz Horse Championship, un meeting organisé sur le dirt de Riyadh à la fin du mois de février. Selon Saleh Al Hammadi, directeur général et secrétaire du Saudi Arabian Equestrian Club, la course phare pour les pur-sang anglais disposera de quinze à vingt millions de dollars d’allocation. Mais chacune des "huit à dix courses du programme" sera dotée d’au moins un million de dollars et il y aura une réunion préparatoire, comparable à celle du Super Saturday à Meydan. Alors que les grandes courses pour pur-sang arabes ont longtemps été cantonnées au gazon, à présent leur développement passe aussi par le dirt, une surface où certains courants de sang sont clairement plus à l’aise que d’autres.