GRAND STEEPLE-CHASE DE PARIS J-3 - Arnaud Chaillé-Chaillé, le troisième homme de Royan

Courses / 16.05.2018

GRAND STEEPLE-CHASE DE PARIS J-3 - Arnaud Chaillé-Chaillé, le troisième homme de Royan

Ce week-end, Auteuil va être pris d’assaut par une armada venue de Royan… Guillaume Macaire, François Nicolle… mais aussi Arnaud Chaillé-Chaillé. Ce dernier sera moins présent numériquement parlant, mais il aura de bonnes cartouches, dont la championne Perfect Impulse dans le Grand Steeple-Chase de Paris (Gr1).

Perfect Impulse, une gagnante en puissance. Âgée de 6ans, Perfect Impulse (Poliglote) est au sommet de son art, comme le montre sa victoire par six longueurs dans le Prix Murat (Gr2), devant Milord Thomas (Kapgarde) et Bipolaire (Fragrant Mix). Juste auparavant, elle avait signé une rentrée victorieuse sur les haies. Une course de rentrée pour se remettre en confiance, après une troisième place dans le Prix La Haye Jousselin (Gr1) qui avait laissé quelques inquiétudes à son entourage. Deuxième du Grand Steeple l’an dernier, Perfect Impulse, à présent âgée de 6ans, a le droit de décrocher l’or. La dernière jument à avoir remporté le Grand Steeple est la petite Princesse d’Anjou (Nononito), en 2008. Elle avait 7ans. La dernière 6ans gagnante du Grand Steeple-Chase de Paris est Line Marine (Agent Bleu), en 2003.

Arnaud Chaillé-Chaillé nous a dit : « Elle sera certainement très en vue ce dimanche. Sa préparation s’est très bien passée. Elle a conclu deuxième l’an passé du Grand Steeple et nous espérons qu’elle fasse encore mieux cette année. »

Évidence Madrik, si elle est sage. Arnaud Chaillé-Chaillé a beaucoup de connections avec les trotteurs. Dans le Prix Ferdinand Dufaure (Gr1), il aligne la bonne mais compliquée Évidence Madrik (Sageburg), qui lui appartient en association avec Emmanuel Julien-Leclerc (d’où le suffixe Madrik). Irréprochable à 3ans et gagnante du Prix Roger de Minvielle (L) l’an passé, elle a passé un début d'année 2018 un peu plus compliqué. Sur sa performance dans le Prix Duc d’Anjou (Gr3), elle a une chance d’outsider. Mais un élément change : le terrain. Son entraîneur nous a dit : « C’est une pouliche très délicate. Cependant, elle aura son terrain ce week-end, à condition qu’ils n’arrosent pas trop ! Avant le coup, il paraît difficile de battre Whetstone, mais les places sont bonnes à prendre. Pourquoi pas ? »

Beaumec de Houëlle avec un nouveau copropriétaire. Élève et propriété de Franck Leblanc, Beaumec de Houëlle (Martaline) a un nouveau copropriétaire puisqu’il a été cédé à moitié à JDG Bloodstock Service (James Douglas Gordon). Gagnant du Prix Grandak pour ses débuts, il sera au départ ce dimanche du Prix Stanley (L). Ses limites sont inconnues. Arnaud Chaillé-Chaillé a dit : « Il est parfait et a bien progressé sur ses débuts. »

L’entraîneur a fait feu de tout bois avec ses 3ans depuis le début de la saison. On pense à Beaumec de Houëlle, mais aussi à Listenmania ** (Martaline), Shahina du Berlais (Saint des Saints), Kimbola (Enrique)… En tout, il compte huit partants pour six succès. Pas de secret derrière tout cela : « C’est tout simple : quand ils sont bons, ils sont bons ! Il n’y a pas de miracle de ce côté-là, rien à inventer. »

Shekidame **, le handicap plutôt que les black types. Engagée dans le Prix Alain du Breil et le Prix d’Arles, Shekidame ** (No Risk at All) a finalement été déclarée forfait dans ces deux épreuves. Cette nièce de Shekira sera au départ du Prix de Mézaubran (Handicap). Arnaud Chaillé-Chaillé nous a dit : « Elle est prise en bonne valeur. Dans le Gr1, il y avait cinq ou six chevaux qui nous paraissaient au-dessus. Cela ne servait à rien de la courir pour une septième place et nous préférons tenter notre chance dans le handicap. »

Un grand week-end de l’obstacle… C’est bien ! France Galop a fait le choix de ramener la Grande Course de Haies d’Auteuil et le Prix Alain du Breil (Grs1) lors du week-end du Grand Steeple-Chase de Paris, créant une sorte de meeting d’Auteuil arrivant à la suite des meetings anglo-irlandais. Pour Arnaud Chaillé-Chaillé, c’est une bonne chose : « Ce n’est pas juste une question d’éviter les fortes chaleurs : nous pouvons les avoir au mois de mars. Je pense que c’est une très bonne idée. Cela permet de créer un véritable événement avec toutes les belles courses. Cela permet aussi d’avoir des consolantes au mois de juin, c’est bien pour les chevaux qui ont été battus, pour ceux qui veulent courir encore une fois ou pour les jeunes chevaux qui arrivent. C’est une décision positive. »

 

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