PRIX DAMAS (GR3 PA) - Muraaqib sans forcer pour sa rentrée

06.05.2018

PRIX DAMAS (GR3 PA) - Muraaqib sans forcer pour sa rentrée

BORDEAUX-LE BOUSCAT, SAMEDI

Pas revu depuis son succès en novembre dernier à Abu Dhabi, dans la course la plus richement dotée au monde pour les pur-sang arabes, la cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan Jewel Crown (Gr1 PA), Muraaqib (Munjiz) n’a pas eu à forcer son talent dans le Prix Damas (Gr3 PA). Le pensionnaire de François Rohaut pour la casaque du cheikh Hamdan bin Rashid Al Maktoum a tenu en respect ses adversaires, sans que son jockey ne le sollicite franchement. Il s’impose de peu mais il devrait logiquement monter sur cette sortie.

Dynamites (Nashwan Al Khalidiah) est sorti le plus rapidement des boîtes pour prendre le commandement de l’épreuve, suivi d’Al Mouwaffak (Azadi). Muraaqib a attendu sagement au sein du peloton, le long de la corde, suivi sur son extérieur par Joudh (Mahabb). Dans la ligne droite finale, Muraaqib est venu librement prendre l’avantage avant que Rawdah (Dahess) ne vienne le menacer jusqu’au bout tout en devant se contenter du premier accessit. Dynamites vient compléter l’arrivée.

Pas spécialement affûté. François Rohaut pouvait être satisfait de la rentrée de son pensionnaire : « Nous ne l'avions pas spécialement affûté pour cette course-là car il a d’autres objectifs dans la saison, mais il fallait qu’il fasse une rentrée. Cela s’est bien passé. La course a été parfaite pour lui. Tout va bien. Sa courte victoire est le signe qu’il devient un peu coquin. Il aurait pu se faire surprendre. Il était peut-être moins motivé et il faudra penser à le munir d’un petit artifice si c’est le cas. Mais il ne soufflait pas après la course et a vite récupéré. »

Une campagne à l’étranger obligatoire. Sur la distance de 1.400m, 1.600m, Muraaqib ne dispose pas d’engagements valables en France. Il lui faudra donc parcourir le globe, ce qui ne satisfait pas son entraîneur : « Ce Prix Damas était la seule course sur la distance qu’il pouvait courir en France. Il n’y a pas de programme pour lui. Toutes les bonnes courses, les Grs1 PA pour les vieux chevaux, sont sur 2.000m chez nous et ce n’est pas normal. Il va aller à Goodwood cet été avant de retourner à Istanbul en septembre. Il devrait ensuite défendre son titre à Abu Dhabi en novembre prochain. J’aimerais mieux ne pas avoir à faire de grands déplacements et avoir au moins une bonne course à courir en France. Tous les vieux chevaux qui ne font pas 2.000m n’ont pas le droit d’exister. Tout le monde n’est pas d’accord avec moi, je ne sais pas pourquoi. »

La souche de Fleur d’Avril. Élevé par Shadwell, Muraaqib est entraîné par François Rohaut, tout comme l’a été son père, Munjiz (Kesberoy). Muraaqib est le meilleur produit actuel de sa mère, Tashreefat (Bengali d’Albret), qui se classa deuxième du Liwa Oasis (Gr1 PA). Elle a également produit Barnamaj (No Risk Al Maury), deuxième des Jebel Ali Racecourse Za’abeel International Stakes (Gr1 PA) à Newbury et du French Arabian Breeders’ Sprint (Gr2 PA) à Toulouse. Elle a également donné naissance à Ajaayib (Mahabb), lauréate un peu plus tôt dans la journée de la 100 Years Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan Cup (L PA) sur l’hippodrome de Séville.

La deuxième mère, Seglaoui (Tidjani), est une sœur utérine de Saklawi (Dormane) qui remporta deux victoires et prit de nombreuses places pour cette casaque. Cette famille maternelle est celle de Fleur d’Avril (Meke), une des juments de base du stud-book français.

 

 

 

SAINT LAURENT

 

 

KESBEROY

 

 

 

 

KEIBA

 

MUNJIZ

 

 

 

 

 

ZT ALI BABA

 

 

UNCHAINEDD MELODY

 

 

 

 

BLU BINT HALEEMA

MURAAQIB (H6)

 

 

 

 

 

 

CHÉRI BIBI

 

 

BENGALI D’ALBRET

 

 

 

 

MANGALIE D’ALBRET

 

TASHREEFAT

 

 

 

 

 

TIDJANI

 

 

SEGLAOUI

 

 

 

 

SHADE