
Courses - Institution / Ventes / 31.05.2018
QIPCO PRIX DU JOCKEY CLUB J-2 - La piste, leur cher souci
« La piste, c’est un sacerdoce ! » Matthieu Vincent, directeur des hippodromes et des centres d’entraînement de Chantilly, Deauville et Maisons-Laffitte, l’avoue sans détour. Sa piste, c’est son obsession. Une obsession qu’il a transmise à ses équipes. « J’ai la chance de travailler avec des personnes très attachées à la piste. C’est sacré. Et pour avoir une belle piste, c’est une attention de tous les jours, une rigueur… Ce n’est pas en restant derrière un ordinateur que l’on y arrive. Il faut mettre ses bottes, prendre sa canne, et la marcher, la sentir, pour la connaître. Depuis vingt ans que je suis ici, je crois pouvoir dire que j’en connais chaque cm2 ! Avant un rendez-vous comme le Qipco Prix du Jockey Club, j’en fais le tour au moins une fois par jour, avec mon adjoint, Marin Le Cour Grandmaison, le chef d’équipe, le contremaître. Nous échangeons, nous débattons sur ce qu'il serait souhaitable de faire, partie par partie… »
Des ajustements selon la météo. Ce premier grand rendez-vous cantilien, cela fait des mois qu’ils le préparent. « Nous avons un plan d’action que nous calons dès la fin de l’hiver, puis nous l’ajustons au fur et à mesure, en fonction de la météo, des réunions et du nombre de partants qui précèdent le grand rendez-vous. Cela concerne les travaux mécaniques, mais aussi les plans de fumure et de lissage. » Ces derniers jours, le travail a été compliqué par les orages. Mais la piste devrait être parfaite dimanche : « Nous sommes contents de l’homogénéité de la piste. Niveau pénétrométrie, j’ai un objectif en adéquation avec les conditions climatiques. S’il fait beau et chaud, il est logique que la piste soit à 3. C’est d’autant plus important pour les épreuves de sélection comme le Jockey Club. Ce mercredi matin, elle était à 3,7, suite aux 9 mm de pluie tombés dans la nuit. Jeudi, elle devrait se situer à 3,5, et en fonction de la météo que nous aurons jusqu’à dimanche, nous devrions avoir un terrain bon souple à souple. »
De l’accueil des étrangers au panneautage. Si la piste constitue le souci majeur des équipes de Chantilly, il n’est pas le seul. Il y a aussi le rond de présentation, qui doit être à la hauteur : « La personne chargée de la tonte y passe énormément de temps et ne compte pas ses heures ! S’il faut tondre à 22 heures parce qu’il a fait trop chaud dans la journée, elle le fera ! C’est une fierté que d’avoir un rond magnifique, avec une pelouse comme un green de golf… » Pour ces grandes réunions, il faut accueillir les chevaux venus de l’étranger. Là, c’est du sur mesure : « Certains entraîneurs souhaitent arriver quelques jours avant la course et préfèrent que leurs chevaux soient stationnés en dehors de l’hippodrome, à la Bergerie ou à Coye-la-Forêt, au calme… D’autres sont logés sur l’hippodrome, et dès qu’un cheval est présent sur le site, un système de gardiennage est mis en place. » Le Qipco Prix du Jockey Club, c’est aussi l’accueil du public et des socioprofessionnels. Les équipes de Matthieu Vincent sont sollicitées : « Nous travaillons en collaboration avec les équipes du marketing de France Galop. Elles nous présentent un projet en début d’année, que nous validons, puis nous les assistons pour la disposition des différents panneaux publicitaires, par exemple. Chaque détail est important pour que la course se déroule dans les meilleures conditions possibles. »
Vous aimerez aussi :

Jean-Pierre Barjon (LeTrot) se représente
De notre envoyé spécial Guillaume Boutillon Tous les médias étaient convoqués, lundi à 15 h, au siège que LeTrot partage avec le galop et le PMU,...
12 septembre 2023
Les yeux déjà tournés vers Deauville
Vente de yearlings d’octobre Arqana Quand certains attendent déjà les prochaines vacances scolaires, celles de la Toussaint, d’autres – dont vous faites...
15 septembre 2023