
Courses / 30.05.2018
QIPCO PRIX DU JOCKEY CLUB J-3 - Carla O’Halloran dans le grand bain
Par Christopher Galmiche
Beat Generation (Sixties Icon) sera le premier partant de Carla O’Halloran dans le Qipco Prix du Jockey Club (Gr1), dimanche à Chantilly. La jeune femme s’est installée sur le centre d’entraînement cantilien il y a quatre ans. Même si son pensionnaire n’a pas encore perdu son statut de maiden, il a pris deux places en deux sorties en affichant des progrès. Elle nous a dit : « Nous prenons le Jockey Club comme une course comme les autres, même si c’est un rêve de le courir. Cela fait très longtemps que nous avons envisagé de participer à cette épreuve. Nous y pensons avec le propriétaire depuis le mois de décembre 2017, après en avoir longuement parlé. Fabien Lefebvre sera son jockey comme lors de ses précédentes sorties. »
Des ambitions mesurées. Sur le papier, Beat Generation a une chance d’outsider, même s’il a le profil pour devenir un bon élément dans le futur. « Nous ne partons pas avec l’ambition de gagner. Il y a de très bons chevaux au départ à l’image d’Olmedo ** (Declaration of War), qui a été très séduisant lorsqu’il a gagné la Poule d’Essai (Gr1). Je pense que Beat Generation va être un bon cheval et nous allons essayer de faire une belle course, même si le Jockey Club arrive sans doute un peu vite. J’aurais préféré qu’il ait un autre programme, mais nous avons subi le mauvais temps en début d’année et cela a gâché nos plans. »
Un cursus international. Carla O’Halloran a été très tôt au contact des chevaux puisqu’elle a débuté l’équitation à l’âge de 5 ans en Espagne, où elle est née, son père étant espagnol. « J’ai commencé l’équitation toute jeune en montant dans des concours de saut d’obstacle. Puis à l’âge de 16 ans, j’ai monté des chevaux de course à l’entraînement. Le matin, je montais à l’entraînement tout en continuant aussi les concours. Ensuite, je suis partie chez Maurizio Guarnieri en Italie pour y exercer la fonction d'assistante, entre 2004 et 2008. J’ai alors appris comment gérer une équipe et les chevaux. Puis j’ai travaillé chez Alain de Royer Dupré entre 2008 et 2014, jusqu’au moment de passer ma licence. Avec ce dernier, j’ai beaucoup appris en ce qui concerne le travail de finition en vue d’un objectif, sur le fait d’envisager et de courir les bonnes courses. J’ai travaillé de bons chevaux, voyagé, notamment à Ascot. J’ai ensuite passé ma licence d’entraîneur et j’en suis à ma quatrième année d’exercice. Je ne me mets pas d’objectifs précis ; j’essaye de faire de mon mieux pour chaque cheval. Nous ne courons pas souvent, mais nous essayons d’engager à bon escient. Nous avons beaucoup d’inédits, de jeunes chevaux. » Cravache d’or des cavalières en Espagne en 2003 et en Italie en 2007, Carla O’Halloran a un C.V. très rempli et international. Elle parle d’ailleurs couramment l’anglais, l’espagnol, l’italien et le français évidemment. À l’heure où sont écrites ces lignes, elle compte deux victoires et sept places pour onze partants, soit un très bon ratio.
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