
Le Mot de la Fin / 02.06.2019
Fantini
Le mot de la fin : Fantini
Tout a commencé par ce coup de fil de Gianfranco Dettori à Luca Cumani il y a trente-quatre ans. Papa avait dit : « J’ai mon fils qui veut devenir jockey, je l’envoie chez toi. » Et la réussite de Lanfranco en Angleterre a ensuite encouragé ses plus jeunes confrères à s’exiler. Ce week-end, trois jockeys italiens ont remporté des Grs1 : Frankie avec Anapurna (Frankel) dans les Oaks, Andrea Atzeni avec Defoe (Dalakhani) dans la Coronation Cup et ce dimanche, Cristian Demuro avec Sotssass (Siyouni) dans le QIPCO Prix du Jockey Club. Désormais, les pilotes venant d’Italie sont présents dans tous les pays : au Japon, où Mirco Demuro a décroché les Oaks, aux États-Unis, où Luca Panici vient de remporter son millième succès, à Hongkong, où Umberto Rispoli a trouvé sa place, en Angleterre, en France et même en Allemagne où ce dimanche Marco Casamento a gagné son premier Groupe, suivant les traces du regretté Daniele Porcu. Chacun de ces jockeys a sa propre histoire. Certains sont partis avec des cravaches d’or dans leurs valises, comme c’est le cas des frères Demuro et Rispoli, quelques-uns comme Atzeni ont pris leur licence dans un autre pays et pour finir, il y a ceux comme Panici et Casamento qui ont déménagé car leur carrière stagnait. Ce fameux coup de fil de Papa Dettori a changé leur vie.
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