Avec Les Franciscaines, Deauville offre au cheval et à la culture un lieu d’exception

Autres informations / 12.10.2019

Avec Les Franciscaines, Deauville offre au cheval et à la culture un lieu d’exception

La ville de Deauville disposera à partir de juin 2020 d’un grand lieu de culture, Les Franciscaines, situé à cinq minutes à pied du siège d’Arqana et de l’hippodrome. Ce vendredi, l’agence de vente signait une convention de mécénat pour l’espace cheval de cet ambitieux projet.

Newmarket et Lexington, épicentres des courses et des ventes en Angleterre et aux États-Unis, ont depuis longtemps un musée du cheval et des courses. Pas Deauville. Ce manque va être comblé sous peu avec Les Franciscaines, dont l’ouverture au public est prévue pour juin 2020. Quiconque a passé une année entière du côté de Newmarket et de Lexington sait qu’en dehors des chevaux… il n’y pas grand-chose à faire. Et c’est toute la différence avec Deauville, qui a attiré de tout temps artistes, mondains, amateurs de casino et estivants. Aussi, Les Franciscaines se veulent un grand lieu de culture, accueillant tout ce qui fait l’essence de la région de Deauville : le cinéma, le spectacle, la photographie, l’art de vivre, la mémoire de la ville… et le cheval ! Grâce au mécénat d’Arqana, ce dernier thème occupe une part importante dans ce qui est un hybride entre un musée, une salle de spectacle et une médiathèque.

Un projet ambitieux. L’ancien couvent de la communauté Notre-Dame de la Pitié, datant de 1881, a également été utilisé comme orphelinat, école et hôpital. Selon la presse locale, il a été acheté 4,2 millions d’euros aux sœurs franciscaines, lesquelles ont construit un nouveau lieu de vie à proximité. Si l’endroit est encore en travaux, les volumes impressionnent, sans connaître le syndrome du « hall d’aéroport ». Et, comme on peut le constater sur les projections en trois dimensions du projet, il présente une véritable ambition architecturale, sous l’impulsion de l’agence Moatti & Rivière. L’ensemble occupe 6.500m2, avec le soutien de plusieurs mécènes, dont Arqana.

Une chance pour la culture cheval. Le grand avantage d’un tel lieu, c’est qu’il peut drainer un public large et diversifié qui, s’il se déplace pour les espaces dédiés à la peinture ou au cinéma par exemple, pourra aussi découvrir la culture hippique dans de bonnes conditions. Pour ceux qui sont des férus du cheval ou même des experts, Les Franciscaines offrent une opportunité rare : en un seul et même lieu sont rassemblées la bibliothèque léguée par Guy Thibault et Jean-Louis Gourraud, les archives de Marcel Boussac, une foule de documents confiés par France Galop, la collection d’ouvrages et d’œuvres d’art de la famille Romanet, des archives de la presse hippique… La richesse de cette collection n’est pas passée inaperçue et Philippe Augier a déclaré : « La BNF a reconnu, par l’intermédiaire d’une convention, cette collection comme étant le département de référence en France sur ce thème. Cette reconnaissance est une véritable chance car elle permet de financer la numérisation des documents. »

LES ESPACES DES FRANCISCAINES

La grande galerie. Cette entrée monumentale accueille une exposition numérique.

Le cloître. Coiffé d’une verrière, c’est l’agora des Franciscaines.

La chapelle. Une salle de conférences et de réception (234 places assises, 500 debout).

La cour des expositions. Accueille trois expositions temporaires annuelles.

La galerie photo. Valorise le fonds photographique.

Les collections muséales. Rassemblent des peintures et des objets d’art des XIXe et XXe siècles.

Le musée André Hambourg. Il est consacré à l’œuvre de l’artiste.

La médiathèque. Rassemble des milliers de livres, DVD, jeux, journaux…

Les univers. Quatre espaces pour quatre thèmes liés à Deauville, dont le cheval.

Le Fab Lab. Rassemble des outils numériques pour initier à la création.

Les salles de créativité. Conçues pour les séminaires et les ateliers.

La boutique et le réfectoire.

Deauville, un engagement de longue date en faveur du cheval. Philipe Augier, le maire de ville, a déclaré : « Ce sont les ventes et les courses qui ont fait la notoriété de Deauville dans le monde, alors que beaucoup de gens pensent que c’est le Festival du cinéma américain ou d’autres facteurs. L’internationalisation des ventes a eu un impact considérable sur la région. Arqana et les ventes de Deauville sont connues dans le monde entier. Il y a longtemps déjà, Deauville et Pau sont devenues les premières villes à soutenir l’activité liée au cheval et aux courses. Toutes les collectivités territoriales s’y sont par la suite associées. C’est un projet ambitieux, voire téméraire. C’est un lieu créé pour l’usage de la population locale mais qui va aussi renforcer l’attractivité de la ville auprès des publics venus de l’extérieur. Les passionnés du monde entier ne viendront plus seulement à Deauville pour les ventes et pour les courses, mais aussi pour la dimension culturelle liée au cheval. »

Les Franciscaines ou la symbiose entre Deauville et Arqana. Éric Hoyeau, président-directeur général d’Arqana, a conclu : « Il était légitime que, parmi les thèmes qui structurent le parcours du visiteur, on trouve le cheval, qui a une galerie dédiée. Il s’agit d’une collection exceptionnelle, avec des références connues de tous, qui nous rappellent certains noms illustres comme Guy Thibault, le premier homme de musée pour les courses, mais aussi le premier à avoir écrit un livre sur les ventes aux enchères françaises. Cette collection unique a été constituée grâce à de généreux donateurs, mais aussi grâce à des acquisitions. Arqana est solidement ancré à Deauville, de par son implantation bien sûr, mais aussi du fait de l’importance de cette région sur le plan de l’élevage. L’agence de vente bénéficie du rayonnement de la ville mais elle y contribue aussi. Les acheteurs viennent aussi parce que l’on se sent bien à Deauville, parce que le nom de la ville résonne partout dans le monde, parce que son histoire est riche… Les Franciscaines est un lieu d’audace architecturale qui a l’ambition d’être au cœur de la transmission du savoir, tout en proposant de l’événementiel. Nous sommes convaincus qu’il fallait soutenir cette belle réalisation, en affichant notre engagement et notre attachement à la ville de Deauville. Nous sommes fiers d’être associés à la galerie cheval, qui fait découvrir l’histoire et l’esthétique de notre univers. »

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