
29.10.2019
La Qatar Arabian World Cup vue par les chiffres
Épreuve majeure du calendrier européen pour les pur-sang arabes depuis sa création en 2008, la Qatar Arabian World Cup (Gr1 PA) a couronné Ebraz (Amer) le 6 octobre 2019, à ParisLongchamp. Douze éditions se sont déjà disputées – sur deux hippodromes différents –, autant de raisons de revenir sur l’histoire de cette grande épreuve par les chiffres.
Le plus grand nombre de victoires. Maxime Guyon (Ebraz 2019 & Gazwan 2017), Julien Augé (Al Mourtajez 2015, 2016) et Neil Callan (Areej 2011 & Mkeefa 2012) sont les jockeys les plus titrés. Son Altesse le cheikh Mohammed bin Khalifa Al Thani (2019, 2017, 2014, 2012 et 2011) domine en tant qu’éleveur et propriétaire grâce à cinq succès, un record qu’il va devenir très difficile d’égaler. Tout comme celui de son entraîneur, Julian Smart (2019, 2017, 2014, 2012, 2011). Deux chevaux ont gagné deux fois la grande course : Al Mourtajez (2016 & 2015) et General (2010 & 2009). Le premier fait la monte au haras de Thouars, le deuxième au haras du Grand Courgeon.
Les enjeux et la fréquentation. Favori, Ebraz (2,8/1) a justifié la confiance des parieurs en s’imposant avec la manière. Ces derniers ont apprécié l’édition 2019 de la Qatar Arabian World Cup, dont les enjeux ont progressé de 49 % ! Sur l’hippodrome et dans les points de vente partout en France, l’épreuve a généré 1.016.503 € d’enjeux, soit l’un des bons scores de la journée. Dans l’histoire de la course, le vainqueur à plus grosse cote fut Fazza Al Khalediah (69/1), en 2018. Celui avec la cote la plus basse fut Al Mourtajez (1,5/1), en 2016. Sur l’ensemble du week-end, 40.000 spectateurs se sont déplacés à ParisLongchamp. Dimanche, sur l’hippodrome, les enjeux ont progressé de 20 % pour atteindre quasiment deux millions d’euros, ce qui est le meilleur score de l’année. Samedi, les enjeux sur l’hippodrome avaient déjà progressé de 9,3 %.
Les partants et les numéros à la corde. Deux éditions ont rassemblé vingt partants. Le cru 2019 fut le moins fourni (11 partants). C’est la stalle numéro 10 qui a donné le plus de gagnants, avec quatre victoires. (Ebraz 2019, Al Mourtajez 2016, Mushrae 2013 et Lahib 2008). La stalle victorieuse la plus à l’extérieur est le 20 (Djainka des Forges 2014). Des chevaux portant les numéros 5 et 18 ont gagné à deux reprises.
Les numéros 3, 6 et 15 ont terminé trois fois dans les deux premiers.
L’élevage. La robe grise est la plus représentée, avec sept chevaux différents ayant remporté neuf victoires. Et ce n’est pas un hasard : tous sont des descendants directs d’Amer, en première génération (Ebraz, Gazwan, Mkeefa, Areej, General) ou en deuxième génération (Al Mourtajez et Fazza Al Khalediah). Les trois autres victoires sont à mettre au crédit de chevaux alezans (Djainka des Forges, Mushrae, Lahib), lesquels avaient en commun d’avoir Kesberoy (Saint Laurent) dans leur pedigree. Deux lauréats ont été élevés par des éleveurs commerciaux installés en France. Il s’agit de Djainka des Forges (2014), une jument élevée par Catherine de Robert Labarthe. Al Mourtajez (2015 et 2016), lui aussi élevé en France, est un élève d’Hassan Mousli, Nada Mousalli et Faiz Al Elweet.
La souche maternelle la plus représentée en termes de victoires (cinq succès) est celle de Nevada II (Fazza Al Khalediah 2018, Gazwan 2017, Mkeefa, 2012, Areej, 2011 et Lahib, 2008). Seulement trois juments figurent au palmarès de l’épreuve : Areej (2011), Mkeefa (2012) et Djainka des Forges (2014). Nous n’avons pas encore vu en piste dans l’Hexagone le produit d’une gagnante de la grande épreuve.
Les chronos et les écarts. Al Mourtajez détient les deux meilleurs temps de l’épreuve : 2’08’’33 sur l’hippodrome de Chantilly en 2016, à l’âge de 6ans, et 2’10’’48 sur l’hippodrome de ParisLongchamp en 2015, à l’âge de 5ans. C’est aussi lui qui a gagné avec le plus gros écart à l’arrivée : cinq longueurs en 2015. Le plus petit écart remonte à 2008, année où Lahib (Kairouan de Jos) avait gagné avec un nez d’avance.
Les femmes. Sandrine Tarrou est la première femme à avoir présenté un partant dans cette épreuve et est, à ce jour, celle ayant obtenu la meilleure performance, se classant deuxième lors de l’édition inaugurale en 2008, avec Nil Blanc (Orient Express). Jadey Pietrasiewicz est la seule femme jockey à avoir participé à l’épreuve. C’était en 2012, en selle sur Poulain Kossack (Nougatin).
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