Réponse à Monsieur Samama - Par Pascal Berthou , coprésident d’Equistratis au nom du bureau unanime

Institution / Ventes / 11.10.2019

Réponse à Monsieur Samama - Par Pascal Berthou , coprésident d’Equistratis au nom du bureau unanime

Réponse à Monsieur Samama

Par Pascal Berthou , coprésident d’Equistratis au nom du bureau unanime

« Nous avons lu avec un mélange d’incrédulité et d’affliction le billet à charge de Monsieur Samama contre Equistratis et Jacques Carles.

Si c’est indigne dans les propos et faux dans les allégations, la méthode employée est classique pour écarter des opposants gênants. C’est donc la preuve qu’Equistratis et Jacques Carles auront contribué à apporter vérité et transparence dans une Filière qui en manquait singulièrement.

Equistratis est une association qui a été créée en 2016 par des professionnels du Trot et du Galop pour développer des moyens d’analyse et des modes d’action indépendants des structures institutionnelles face à la dégradation continue des conditions économiques de la filière.

Nous avons fait appel à un cabinet, dirigé par Jacques Carles que le monde du cheval connaissait bien, puisque c’est grâce à lui et aux avocats qui l’accompagnaient que la région de Nonant-le-Pin a pu éviter l’installation d’un centre d’enfouissement des déchets automobiles. Installation qui aurait sinistré l’avenir de terres d’élevage mondialement connues.

La qualité des analyses délivrées par le cabinet, la stratégie qu’il a conduite et l’influence qu’il a déployée auprès des élus et des pouvoirs publics ont démontré son haut niveau de compétences et d’engagement.

Depuis qu’il travaille pour Equistratis, nous avons réussi à faire ressortir les erreurs de gestion et les absurdités stratégiques qui ont émaillé les décisions de ces dix dernières années et à proposer un programme de transformation solide et réaliste. Et ceci malgré l’opacité des comptes, l’absence de transparence des décisions et une totale ignorance du fonctionnement de la démocratie de la part des sociétés mères.

Le refus de Monsieur Samama de voir que les pratiques d’hier doivent évoluer est humain. Mais ce refus engage aussi toute une Filière, des hommes, des femmes et leur avenir. Des réformes doivent être menées. La Cour des Comptes a été dans certains de ses avis plus dure que Jacques Carles. Les analyses du rapport de Jean Arthuis empruntaient également aux travaux d’Equistratis. Près d’un millier de socio-professionnels, adhérents d’Equistratis, espèrent que les choses vont enfin changer.

Equistratis n’a jamais versé dans les propositions faciles : ni aménagement fiscal, ni demande de subvention à l’Etat. Et Le cabinet Carles, à la différence de nombreux autres cabinets qui ont travaillé à la demande des Sociétés Mères et du PMU, représente un coût très inférieur pour des résultats très supérieurs.

Il était donc naturel que Monsieur Carles, comme il l’a toujours fait lors de ses nombreuses interventions publiques depuis trois ans, expose lors de la réunion de Vire les composantes du plan de transformation. C’est une démarche totalement démocratique qui a le soutien des 156 candidats qui se présentent au Trot et de la plateforme commune constituée avec le SNPG au Galop.

Monsieur Carles n’a absolument pas vocation à briguer tel ou tel poste à la différence de nombreux membres associés qui se transforment en cooptés à vie et qui bloquent aujourd’hui le fonctionnement de la filière. Equistratis et le cabinet Carles sont plus mobilisés que jamais pour accompagner étroitement la restructuration de la filière hippique autour d’un pôle de pilotage commun selon le plan que portent aujourd’hui de nombreux candidats. »