
International / 18.12.2019
Exportations : une bonne nouvelle pour l’Afrique du Sud
Le monde des courses et de l’élevage en Afrique du Sud a reçu une bonne nouvelle. L’Union Européenne a confirmé qu’un audit concernant les protocoles d’exportation des chevaux aura lieu au printemps. Adrian Todd, directeur de South African Equine Health & Protocolt, a expliqué : « Dans les premiers jours de janvier, l’Union Européenne nous enverra un questionnaire et à partir de cela, nous pourrons commencer à en discuter ».
Des exportations difficiles depuis la peste équine. Depuis le mois de mai 2013, suite à la peste équine (African Horse Sickness), les chevaux en partance d'Afrique du Sud sont obligés de subir un long voyage – torture, avec trois semaines de quarantaine au pays, puis trois mois à l’île Maurice et encore une période de 30 à 60 jours avant de rejoindre leur box en Europe. L’exportation des chevaux a logiquement chuté : or, l’Afrique du Sud est un pays qui doit vendre ses meilleurs sujets à l’étranger. Mike de Kock, qui dominait dans le passé le Carnival de Dubaï, a dit : « J’ai été lourdement touché par les restrictions sanitaires. Je suis passé d’une écurie de 40 chevaux compétitive dans les grandes courses à un petit lot. Je pense que, pour les courses et l’élevage en Afrique du Sud, c’est la meilleure des nouvelles. Plusieurs grands investisseurs, comme les cheikhs de Dubaï, attendaient cela. C’est la lumière au bout du tunnel. »
Il est encore un peu tôt pour savoir si les exportations d’Afrique du Sud vers l’Europe deviendront plus faciles, mais cette annonce apporte une bouffée d’optimisme avant la Cape Premier Yearling Sale, qui se tient le 16 janvier prochain. L’an dernier, le chiffre d’affaires de la vente était tombé à 83,56 millions de rands (5,03 M€). En 2017, avant l’explosion de l’"affaire Jooste", il était de 155,22 millions (10,81 M€, à l’époque). En plus d’une crise des vocations chez les propriétaires étrangers, il y a eu une chute de la demande locale : un cheval bien vendu à l’étranger pèse, pour les écuries locales, cinq fois plus qu’une victoire dans les grandes courses du pays.
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