International / 05.09.2020

VENTE DE YEARLING BBAG : Un marché à deux vitesses et des acheteurs français actifs

VENTE DE YEARLING BBAG

Un marché à deux vitesses et des acheteurs français actifs

Un top price à 820.000 € pour la propre sœur de Sea the Moon (Sea the Stars) achetée par le Gestüt Ammerland, des acheteurs français actifs sur les gros lots et des indicateurs à la baisse. Il s’est produit exactement ce que à quoi les spécialistes s’attendaient. Aucune surprise ne s’est donc produite lors de cette vente BBAG. Le chiffre d’affaires a atteint 6,46 M€, en baisse de 22 %, alors que le prix moyen a perdu 26,5 % pour se fixer à 41.413 €. On constatera toutefois que ces chiffres sont supérieurs à ceux de 2018, ce qui est déjà très bien. Cette baisse peut s’expliquer par l’absence de Godolphin, qui avait investi 2,05 M€ en 2019. Mais la réalité est un peu différente. Le pourcentage de vendus a baissé de 66 % et le marché a avancé à deux rythmes différents. Les lots vendus à plus de 100.000 € sont passés de 21 à 9, mais ce haut de gamme représente à lui seul 2,45 millions, c’est-à-dire 38 % du chiffre d’affaires. Les Français se sont assuré deux des sujets à six chiffres. Laurent Benoit a eu le dernier mot (270.000 €) pour une jolie Lope de Vega (Shamardal), demi-sœur du double lauréat de Gr3 Degas (Exceed and Excel), qui sera entraînée en France. Ghislain Bozo, quant à lui, est monté à 200.000 € pour un Fastnet Rock (Danehill), quatrième produit de la lauréate du Prix Allez France (Gr3), Daksha (Authorized) qui a produit un gagnant black type au Japon. Les Français dans la colonne vendeurs ont engendré un chiffre d’affaires de 375.000 € pour vingt-deux vendus et un top price à 75.000 € pour une pouliche par le vétéran Areion (Big Shuffle), vendu par le haras de l’hôtellerie à Richard Venn.