International / 29.09.2020

GOFFS ORBY SALE : à Galileo de jouer

La vente phare de yearlings irlandaise, l’Orby Sale de Goffs, débute mercredi, et aura lieu, Covid oblige, à Doncaster. Pendant deux sessions, près de 400 lots passeront sur le ring…

LE FAIT MARQUANT

La poulinière aux pouliches d’or

Le premier produit européen de Green Room (Theatrical), une pouliche par Galileo (Sadler’s Wells), est passé sur le ring de Goffs Orby en 2013. C’est M.V. Magnier qui a posé l’enchère gagnante à 680.000 €. Sous l’identité de Together Forever, elle a remporté le Fillies’ Mile (Gr1). Quatre autres, uniquement des pouliches, l’ont suivie, faisant de la poulinière de Vimal et Gillian Khosla une véritable poule aux œufs d’or de l’élevage européen avec 8,88 M€ de chiffre d’affaires généré. Toutes ont franchi le cap du million d’euros, sauf une : Forever Together (Galileo), adjugée 900.000 € à M.V. Magnier et qui a gagné les Oaks. Les deux dernières à être passées sur un ring ont affiché respectivement 3,2 millions et 3 millions. La première est la 3ans Do you Love Me, placée black type pour la casaque Phoenix, l’autre, la 2ans Espania, est encore inédite et appartient en association à Coolmore et Westerberg.

Mercredi, dans la première des deux sessions de la vente boutique irlandaise, ce sera au tour d’une pouliche par Sea the Stars (Cape Cross) de fouler sur le ring. Elle sera présentée comme ses aînées par Ballylinch. Sa propre sœur, Signe, achetée 1,1 million par Fiona et Ian Carmichael-Jennings, a gagné trois courses.

L’ANALYSE

Le poids des pouliches par Galileo

L’année dernière, quatre lots, toutes des pouliches, ont dépassé le million. Outre la fille de Green Room, on a compté deux autres Galileo à sept chiffres : une propre sœur de la triple lauréate de Gr1 Alice Springs, adjugée 2,2 millions à Westerberg, et la propre sœur du gagnant de l’Irish Derby (Gr1), Sovereign, achetée 1,1 million par l’association Phoenix Thoroughbred et Aquis Farm.

La quatrième millionnaire est la propre sœur d'Harry Angel (Dark Angel), achetée par Godolphin. Les quatre lots les plus chers ont permis au chiffre d’affaires de dépasser pour la troisième fois consécutive le cap de 40 millions.

Les cinq pouliches (et un poulain) par Galileo vont peser lourd sur le résultat de cette année. Les indicateurs en 2019 ont affiché un chiffre de 42,92 millions, un prix moyen de 117.933 € pour 364 vendus sur 429 yearlings passés sur le ring. En 2009, au pire moment de la crise, le catalogue offrait 661 lots. Parmi eux, 490 avaient trouvé preneurs pour un montant de 24,46 millions. La vente a changé de format, avec la création de la Sportsman’s Sale, en 2012. L’année qui a suivi nous permet d’établir quelques comparaisons : 426 yearlings étaient présents au catalogue, dont 346 furent vendus sur les 395 présentés. Le chiffre d’affaires avait atteint 34,8 millions et un prix moyen de 100.591.

LES LOTS IMPORTANTS

Vingt-six yearlings conçus à plus de 100.000 €

Cette année, 60 absences ont été enregistrées sur les 474 lots au catalogue. Au final, ce sont autour de 400 sujets qui devraient passer sur le ring. Les yearlings conçus avec des saillies à plus de 100.000 €, en plus des six Galileo, sont au nombre de vingt. Il y a un poulain par Dubawi (Dubai Millennium), cinq mâles par Invincible Spirit (Green Desert), trois poulains et une pouliche par Frankel (Galileo), dix Sea the Stars (dont sept femelles)… Si l’on ajoute les produits des étalons dont le tarif est passé à 100.000 € et plus ces deux dernières saisons, on arrive à 66. Dans ce segment, il y a Siyouni (Pivotal). Mais il n’est pas le seul étalon français présent. On a compté aussi quatre Le Havre (Noverre), trois Almanzor (Wootton Bassett) et trois Shalaa (Invincible Spirit), un Dabirsim (Hat Trick), un Wootton Bassett (Iffraaj) et deux des premiers yearlings de Zarak (Dubawi).