Le mot de la fin : L’avenir ?

Le Mot de la Fin / 17.10.2020

Le mot de la fin : L’avenir ?

Le mot de la fin : L’avenir ?

Les économistes et les experts sont formels : forte d’une croissance économique solide, d’une population appelée à doubler d’ici à 2050 et de ressources naturelles colossales, l’Afrique sera le continent de demain. Or, les courses au galop y sont bien implantées, contrairement aux sports équestres et au trot. On connaît bien l’activité hippique du Maghreb et de l’Afrique du Sud. Mais entre ces deux zones, l’Afrique des courses est tout sauf un désert. En attendant les fruits d’une croissance à venir, on élève, on fait courir et on joue (y compris sur les courses françaises). Manon Quérouil-Bruneel a récemment publié un reportage dans Le Figaro : « Venue de France, la passion des courses hippiques suscite des vocations chez de jeunes Sénégalais qui rêvent de s’arracher à la misère (…) L’amour des chevaux éclipserait presque celui du ballon rond. Une ferveur populaire entoure les courses hippiques depuis une vingtaine d’années… » Parfois, l’activité hippique prend même une dimension symbolique : à 200 km de Dakar, un haras a été nommé en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame. Cet officier français s’était volontairement substitué à un otage au cours d’une attaque terroriste en 2018. Si l’Afrique est l’avenir de l’économie mondiale, ce sera peut-être aussi celui des courses au galop…