Le Mot de la Fin / 11.10.2020

Le mot de la fin : pro-actif

Le 1er janvier 2021 sonnera la fin de la période dite de transition pour le Royaume-Uni et l’Union Européenne : à cette date, le Brexit aura lieu. Suite à différentes péripéties, il n’y a, pour le moment, toujours pas d'accord entre les deux parties : nous pourrions assister à un hard Brexit, une sortie du Royaume-Uni sans accord qui aura des conséquences importantes. Pour le monde du cheval et des courses, ce serait un coup dur impliquant notamment toutes les difficultés de déplacement des équidés (et des hommes), avec une fermeture des frontières, d’où des contrôles importants pour passer d’un pays à l’autre. Et donc des procédures administratives compliquées.

Le monde du cheval souhaite à tout prix éviter ce scénario catastrophe. La Confédération internationale des sports équestres (I.H.S.C.), qui rassemble plusieurs autorités équestres et hippiques, a donc envoyé à Lord Frost et Michel Barnier – en charge des négociations autour du Brexit – toute une série de propositions simples pour permettre la libre circulation des équidés, soulignant par ailleurs que la fin de l’ouverture des frontières pourrait entraîner la disparition de 250.000 emplois. La I.H.S.C. propose notamment tout un système de passeports digitaux, avec une transparence totale des mouvements des équidés, de leurs lieux de stationnements, etc. Pour la I.H.S.C., il en va de l’avenir du cheval de sport et de course en Grande-Bretagne et dans l’Union Européenne, avec des investisseurs qui iraient plutôt regarder du côté de l’Asie ou de l’Amérique face à un trop plein de difficultés. Ingmar de Vos, président de la I.H.S.C., dit tout simplement, sur la nécessité d’un accord sur les équidés : « L’échec n’est pas une option ! » Et pour éviter cela, il faut être pro-actif.