
Courses / 10.10.2020
Thomas Trullier vient s’ajouter à l’équipe de Thomas Huet
Thomas Huet est passé du rang de jockey à celui d’agent en mai dernier, quand les courses ont repris. Son équipe, initialement composée de Fabrice Veron et Jules Mobian, s’est étoffée au fil des mois. Le dernier arrivé est l’un des apprentis français qui montent, Thomas Trullier. Thomas Huet nous a dit : « Thomas a encore trois gagnants à faire avant de perdre sa décharge. C’est toujours un cap compliqué à passer, mais il a le soutien de son patron, Nicolas Clément, pour qui il a d’ailleurs gagné une Listed à La Teste, avec Conte de Fée. Il est léger et peut monter à 51 kilos. Il a toutes les capacités pour devenir un jockey de premier plan. » En tant qu’ancien jockey, Thomas Huet apprécie particulièrement la formation des jeunes : « Un peu comme un Frédéric Spanu ou un Davy Bonilla, je pense que mon expérience de jockey peut aider mes apprentis à progresser au niveau de l’analyse des courses, avant et après. C’est d’ailleurs vraiment ce qui m’intéresse. Si je me suis installé, c’est dans le but d’accompagner Jules Mobian, un vrai diamant brut à façonner. Fabrice Veron cherchait un agent quand il est rentré des Émirats. De mon côté, il me fallait un jockey chevronné pour lancer mon activité. Nous avons donc débuté tous les trois. Jules, qui a fait du polo avant de devenir apprenti chez Charles Gourdain, travaille actuellement pour André Fabre. La concurrence est forte, mais l’école est formatrice et je trouve qu’il est en avance techniquement sur les apprentis qui comptent le même nombre de victoires que lui. Je fonde beaucoup d’espoirs en lui. »
Si Fabrice Veron est retourné à Abu Dhabi samedi dernier, pour travailler avec Éric Lemartinel comme il le fait depuis plusieurs hivers, Thomas Huet manage deux autres jockeys confirmés : Sylvain Ruis, basé à Marseille, chez Frédéric Rossi, et valeur sûre dans les pelotons, ainsi que Cyrille Stefan, qui travaille pour Henri-François Devin et qui est « sous-exploité », selon son agent. Pas de filles dans l’équipe, et Thomas Huet est très clair sur le sujet : « J’ai été l’un des premiers à critiquer la décharge pour les femmes. Je ne me voyais donc pas, une fois agent, gérer les intérêts d’une femme ! Ce n’est pas du sexisme, au contraire : Jessica Marcialis a prouvé que, lorsqu’on en a les capacités, et avec le soutien d’entraîneurs ou de propriétaires, on y arrive, que l’on soit un homme ou une femme ! Ce qui me gêne particulièrement, c’est que cette décharge soit octroyée pendant toute la carrière, quel que soit le nombre de victoires… »
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