
Courses / 05.11.2020
EN RÉGION : Royan-La Palmyre, les courses et le territoire
Philippe Gadreau revient sur sa deuxième saison pour le moins particulière à la tête de la Société de courses de Royan-Atlantique et fait le point sur les projets en cours.
La saison s’est terminée le 30 août à Royan. Philippe Gadreau, qui a succédé à André Jirodineau en mars 2019, nous a confié au sujet de l’année 2020 : « Sportivement, le bilan est bon. Le nombre d’engagés est correct, les pistes étaient au rendez-vous et les professionnels étaient très satisfaits. En revanche, le bilan financier n’est pas extraordinaire, mais le contraire aurait été étonnant (rires). Trois de nos treize réunions initialement prévues ont été annulées et l’une a été courue à huis-clos. Le redémarrage s’est bien passé, avec même beaucoup de monde pour le Trophée Vert [disputé le 19 juillet, ndlr]. En comparant les neuf réunions organisées avec leurs équivalentes de 2019, nous sommes juste en dessous en termes de fréquentation, en baisse de 3 %, et concernant les enjeux, nous sommes stables, sachant que 2019 avait été pour nous une bonne année. Maintenant, si nous comparons nos neuf réunions avec les 13 de l’an passé, là nous sommes à -20 % en entrées [l’entrée est payante à Royan]. Globalement, les partenaires nous ont suivis. Nous avions budgété 30.000 € et nous avons reçu 23.000 € de leur part. Au final, il y a un manque de recettes bien sûr, mais on évite le pire au regard de la situation globale. »
Poursuivre le développement de l’hippodrome. Malgré tout, Philippe Gadreau et son équipe ne renoncent pas. Ils envisagent de poursuivre les investissements. Et si une cinquième haie sera installée pour 2021, c’est du côté de l’accueil du public que la Société va axer ses efforts. Il nous explique : « Le développement de Royan passe par là. Le site a été avant tout pensé pour le centre d’entraînement et non pour l’hippodrome, qui, à mon sens, a un vrai potentiel. Déjà cette année, nous avons fait des efforts en matière de communication. Nous avons créé un site internet et avons consacré un budget aux réseaux sociaux. Cela nous a permis de faire venir une clientèle que nous n’avions pas forcément sur l’hippodrome, davantage de vacanciers et de personnes étrangères au monde des courses. C’est pourquoi je voudrais muscler notre offre de restauration. À l’heure actuelle, nous avons un snack et faisons appel à un traiteur pour servir des repas dans notre salle panoramique. Notre objectif est, tout en conservant le snack, de nous équiper des éléments de cuisine nécessaires pour être en mesure de préparer sur place. Nous sommes en train de voir de quelle manière nous pouvons financer ce projet. Cela nous laisserait plus de souplesse, nous permettrait de remplir davantage notre salle et surtout de monter en gamme. Nous aimerions aussi mettre en place une boutique avec une partie "produits dérivés", pour que les gens repartent avec un souvenir, que ce soit un stylo, une casquette, …Là encore, j’y crois beaucoup, Nous avons fait réaliser un tirage de médailles cette année et nous en avons vendu plusieurs centaines ! »
Une clinique vétérinaire sur le site ? Mais le réel changement, s’il a lieu, pourrait intervenir d’ici quelques années. L’Office de tourisme communautaire (O.T.C.), créé en 2017 et qui dépend, comme le centre d’entraînement et l’hippodrome, du Cara, la communauté d'agglomération Royan Atlantique, a missionné un cabinet d’études afin de mieux mettre en valeur la filière sur le territoire. Et dans ce projet pourrait s’inscrire la création d’une clinique vétérinaire. Ancien maire des Mathes, commune sur laquelle sont implantés l'hippodrome et le centre d'entraînement, et ancien vice-président d’Office de tourisme communautaire, Philippe Gadreau connaît bien le sujet. Il nous précise : « Avec les centres équestres des environs, nous sommes en lien étroit avec l’O.T.C. pour développer cette destination "équestre" de notre territoire. En ce qui concerne ce rapport, les élus seront amenés à plancher sur le sujet dans les prochains mois, notamment sur le volet financier. J’y suis très favorable en tout cas, mais cela ne dépend pas de nous. On parle tout de même d’un bassin de près de 1.500 chevaux. Nous sommes dans une zone protégée où les règles d’urbanisme sont très strictes. La clinique ne serait donc pas forcément implantée sur notre site, mais à proximité. En tout cas, cela permettrait de soigner nos chevaux non loin du centre, et plus, comme c’est le cas aujourd’hui et quand cela s’avère nécessaire, sur d’autres régions. Ce serait donc une excellente nouvelle pour nos entraîneurs. » À suivre donc…
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