Courses / 02.11.2020

Prix de l’Aéropostale (Maiden) : Haiko de Cerisy, la patience récompensée

Toulouse, lundi

Dans ce Prix de l’Aéropostale (Maiden), Haiko de Cerisy (Irish Wells) a fait oublier ses déboires survenus cinq jours plus tôt à Pornichet, en passant cette fois le poteau en tête. Constamment vu en épaisseur du leader, Azahar (Dabirsim), pendant le parcours, le pensionnaire (et représentant) de Christelle Courtade en a disposé facilement dans la ligne d’arrivée, tout en penchant sur sa gauche sous l’effort. Cet écart aurait pu profiter au favori, Bornakov (Hurricane Cat), qui avait constamment attendu en queue de peloton, mais c’était sans compter sur un dernier coup de rein efficace du vainqueur.

D’un grand modèle, Haiko de Cerisy a donc dû attendre sa septième sortie pour remporter son premier succès, le 20e de l’année pour son entraîneur, installé à Mont-de-Marsan : « J’ai beaucoup d’anglos mais je ne suis pas seulement un entraîneur d’anglos. On a vite fait de vous mettre dans une case. À Pornichet, Haiko s’était retrouvé complètement enfermé. Il n’avait pour ainsi dire pas couru et se présentait cinq jours plus tard, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes. C’est un poulain imposant qui doit faire 1,68m, avec beaucoup d’étendue. Il n’est pas du tout précoce : je l’ai depuis qu’il a 18 mois et je l’ai attendu. Je n’étais donc pas inquiète de ses premières performances. J’avais déjà la sœur, Feedback qui n’avait pas du tout le même modèle. Haiko aime le terrain souple. Il va donc recourir cet hiver et partira en vacances dès que les terrains sècheront. »

La troisième mère avait fini quatrième du Prix du Bois. Élevé par Patricia Renaud, l’imposant Haiko de Cerisy est issu du croisement entre Irish Wells, qui n’a eu que dix produits issus de sa dernière année de monte, en 2016, et Telma des Aigles (Take Risks), lauréate de cinq courses au niveau réclamer et handicaps. La troisième mère d’Haiko de Cerisy, Carmissa (Lichine), avait terminé quatrième du Prix du Bois (Gr3) en 1990.