Courses / 25.02.2021

C’est reparti pour le Défi !

Créé en 2006, le Défi du Galop a bel et bien trouvé sa place dans le calendrier hippique. Malgré une saison perturbée, le challenge a bien eu lieu l’an passé et reprend du service ce samedi à Cagnes-sur-Mer, à l’occasion du Grand Prix du Département 06 (L).

Malgré l’annulation de plusieurs étapes en 2020, du fait de la pandémie, la dernière édition du Défi du Galop a tenu toutes ses promesses, sportivement parlant, avec le second sacre consécutif de Good Question (Manduro), grâce notamment à sa victoire dans la toute dernière étape du Challenge à Toulouse. Président du Défi du Galop, François Forcioli-Conti nous a confié : « En 2020, il était essentiel de ne pas rompre avec cette tradition qui s’est imposée au fur et à mesure des années. Il est effectivement compliqué de repartir après une année blanche. L’édition 2020 a été amputée de quelques épreuves mais le Défi a été maintenu, ce qui est vraiment le plus important. En revanche, nous avons dû courir sans un élément indispensable : le public. Les courses sont avant tout un spectacle ! Du côté des classements, nous avons dû adapter les bonus distribués. En cette période de vaches maigres, nous ne pouvions pas prendre des engagements trop élevés. En 2021, nous sommes repartis sur les mêmes bases, par prudence. Nous aviserons si nous pouvons faire mieux en cours d’année. Il ne faudrait pas que nous ayons à baisser ces bonus pendant trop d’années, car il est certain que c’est l’un des éléments attractifs du Défi du Galop pour les professionnels.»

Objectif rempli. Créé en 2006 afin de faire en sorte que les Grands Prix de province conservent leur attractivité, le Défi du Galop remplit parfaitement sa mission au vu des ratings des courses concernées selon François Forcioli-Conti : « Certains Grands Prix de Province se voyaient menacés de perdre leur label Listed car les ratings n’étaient pas suffisamment bons. Le problème ne se pose plus avec le Défi du Galop. Au contraire, les ratings sont non seulement au-delà de 100, mais, pour certains, ils atteignent ou frisent le niveau Gr3. »

Adaptabilité et souplesse de rigueur. Dix-sept épreuves sont susceptibles d’être organisées cette année. François Forcioli-Conti nous a précisé : « L’adaptabilité et la souplesse seront également les maîtres-mots en 2021, comme dans tous les secteurs d’activité d’ailleurs. Pas plus tard que lundi dernier, nous avons eu beaucoup d’inquiétudes au sujet de la tenue, ou non, de la première épreuve de Cagnes-sur-Mer. Dans le programme 2021, trois étapes sont prévues à l’étranger mais il y a une petite incertitude sur Avenches. San Sebastian tient beaucoup à cette étape du Défi du Galop. Personnellement, j’aimerais bien que le Défi aille un jour ou l’autre en Italie, mais les circonstances actuelles n’y sont pas propices. »

La Fondation Claude Pompidou mise en avant. Comme en 2020, le Défi du Galop s’associe aux différentes causes défendues par la Fondation Claude Pompidou. Celle-ci construit notamment des établissements d’accueil pour les personnes âgées, handicapées et les maladies d’Alzheimer. François Forcioli-Conti nous a expliqué : « L’encouragement de la race chevaline est une bonne cause mais il est primordial que nous nous associions à de grandes causes. L’idée est de pouvoir collecter des fonds pour venir en aide à la Fondation, très active sur de nombreux fronts. L’année passée, nous n’avions pas pu donner tout le relief que nous aurions souhaité à ce partenariat. Quand nous pourrons ouvrir les hippodromes au public, nous pourrions reverser tout ou partie des recettes d’entrée, faire venir des invités VIP de la Fondation... Toujours est-il que le minimum que l’on puisse faire est de mettre en lumière la Fondation pour que les personnes aient envie de donner. »

CALENDRIER PRÉVISIONNEL 2021