Mystic Guide, le favori mystère de la Dubai World Cup

International / 23.03.2021

Mystic Guide, le favori mystère de la Dubai World Cup

Il est le favori de la Dubai World Cup, proposé entre 2 et 2,75/1, mais son nom ne dit rien aux turfistes européens. Le Godolphin américain Mystic Guide (Ghostzapper) n’a pas couru les courses de la Triple couronne ni la Breeders’ Cup, et dans le classement international, il figure ex-aequo avec 72 autres chevaux à la 181e place, avec un rating de 115. Le nom de son entraîneur, Michael Stidham, n’est pas très connu non plus, malgré plus de 2.100 victoires, dont 48 Groupes. Le professionnel, âgé de 63 ans, entraîne depuis 1979 et il est heureux comme un gamin à Euro Disney : « J’ai toujours regardé la World Cup à la télé et me retrouver dans cet endroit magique, c’est déjà exceptionnel. Je n’ai jamais eu l’honneur de rencontrer le cheikh Mohammed Al Maktoum. Quand Godolphin a décidé de répartir ses chevaux aux États-Unis en 2019, j’ai reçu une vingtaine de 2ans. Maintenant, en attendant les juniors, j’en ai 18 et le programment est d’arriver à une trentaine. »

Le meilleur des américains. Mystic Guide a le profil du 4ans qui progresse. Inédit à 2ans, il a gagné les Jim Dandy Stakes (Gr2) lors de sa cinquième sortie, et il s’est ensuite classé deuxième, battu par le Wertheimer Happy Saver (Super Saver), dans la Jockey Club Gold Cup (Gr1). Il s’est imposé par six longueurs lors de sa rentrée dans le Razorback Handicap (Gr3) à Oaklawn Park, sur un dirt transformé en boue. Michael Stidham aime le franc-parler et il a expliqué : « En principe, le cheval de Godolphin USA pour la Dubai World Cup était Maxfield (Street Sense), un pensionnaire de Brendan Walsh, mais l’équipe a décidé de le courir dans le Santa Anita Handicap (Gr1) et d’envoyer à sa place Mystic Guide. J’en suis ravi. Pour quelques analystes, en dernier lieu, il a fait une super valeur car il a aimé le terrain sloppy. Je ne suis pas d’accord, c’était sa première sortie sur la boue, il avait toujours couru en bon terrain. Je pense qu’il a progressé de 3ans à 4ans. C’est un poulain heureux et en plein épanouissement. Il est difficile faire le papier et de le comparer avec les locaux et les autres étrangers, mais je crois qu’il est le meilleur des américains. »

Les conseils de Steven Asmussen. Les chevaux entraînés aux États-Unis ont remporté onze fois la Dubai World Cup mais tous les gagnants sont arrivés avec des Grs1 déjà sur leur C.V. Pour Michael Stidham, c’est un coup d’essai et il affronte la course avec une approche très humble : « J’étais un peu inquiet par le long voyage mais tout s’est bien passé et l’organisation sur place est exceptionnelle. Le poulain a bien travaillé après son dernier succès et le timing de quatre semaines est parfait. Il est arrivé en bonne condition et j’ai parlé plusieurs fois avec Steven Asmussen et son assistant, Scott Blasi, qui, comme moi, passent l’hiver à Fair Grounds. Ils ont déjà gagné la World Cup [avec Curlin, en 2008, ndlr] et ils m’ont donné des bons conseils. Le dirt ici est excellent, tous les feux sont au vert. »

  

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