Simon Hobson : « Je veux m’installer comme entraîneur en France »

Courses / 16.03.2021

Simon Hobson : « Je veux m’installer comme entraîneur en France »

Frère de l’entraîneur Richard Hobson, Simon Hobson revient des États-Unis pour s’installer en France. Ancien jockey d’obstacle, puis entraîneur outre-Atlantique, il est sur le point de demander sa licence dans notre pays.

Ce lundi, Simon Hobson nous a confié : « J’ai découvert la France dans les années 90, en tant que jockey d’obstacle. Durant huit mois, j’ai travaillé pour Jean-Paul Gallorini et Éric Danel. Je suis ensuite tombé amoureux des États-Unis où j’ai entraîné avec succès des pur-sang anglais et des pur-sang arabes, avec 170 succès à la clé. J’ai gagné au niveau Listed avec les pur-sang anglais et j’ai eu des placés au niveau Gr1 chez les pur-sang arabes, étant quatrième au palmarès américain des entraîneurs de cette race pour la saison 2019.

L’année dernière, pendant trois mois, je me suis occupé des chevaux que mon frère avait envoyés en France. Basés à Lamorlaye, dans les écuries de monsieur Demercastel, nous avions eu de bons résultats, avec quatre victoires et quatre places en huit sorties. De Forgotten One (Malinas) avait par exemple remporté une bonne course sur le steeple-chase de Compiègne.

Mon père, permis d’entraîner, est décédé au mois de janvier. Il nous a légué sa ferme normande. Nous sommes revenus en France pour régler la succession… et avons finalement décidé de rester ici. À présent, j’ai l’ambition de devenir entraîneur de plat en France. J’ai d’ailleurs récemment fait ma demande auprès de France Galop. Je suis en train de réfléchir où m’installer. À mon sens, les courses françaises sont les meilleures du monde : la filière est saine et le programme, avec de bonnes allocations, donne des opportunités à tout le monde. Mon frère va m’envoyer des chevaux et j’ai aussi des propriétaires qui veulent me suivre. »