
International / 28.04.2021
Des conditions plus strictes pour la Melbourne Cup
Le déplacement en Australie pour la Melbourne Cup et les autres grandes courses du Spring Carnival va devenir plus compliqué. C’est le résultat du travail d’une commission dont Racing Victoria et le Victoria Racing Club ont retenu 41, en refusant trois autres. Ces dernières étaient la limitation des partants de 24 à 20 dans la Melbourne Cup, un terrain pas plus léger que 4 (du bon souple en France) et un rating minimum pour les étrangers fixé à 110. La Melbourne Cup sera courue à 24 partants maximum, en terrain léger, et un étranger – s’il est qualifié – pourra courir même s’il n’a pas un rating de 110.
Voyage interdit aux fracturés. Une place dans les avions de l’Europe à l’Australie ne sera pas facile à gagner. La première condition prévue est très stricte : les chevaux qui ont souffert d’une fracture ou ont été soumis à des opérations de chirurgie orthopédique ne seront pas acceptés. Le feu vert pour le voyage sera donné par les vétérinaires de Racing Victoria après une dernière visite qui aura lieu une semaine avant le départ et, en plus des tests et contrôles déjà en place et renforcés, une scintigraphie complète est prévue. Les chevaux seront soumis à un deuxième check up général lors de leur arrivée dans le centre de quarantaine et d’entraînement de Werribee. Un point très important est la limitation à 24 des chevaux admis à Werribee où seront logés, jusqu’à la fin du Carnival de la Melbourne Cup, tous les étrangers : ceux qui retourneront en Europe après les courses ainsi que ceux munis d’un ticket aller simple. Les étrangers qui passeront par le centre de Werribee auront droit à une seule course en Australie avant la Melbourne.
Un coup dur pour le marché. La presse australienne a enregistré plusieurs réactions des acteurs des courses locaux et européens, favorables ou pas. Dans cette seconde catégorie, il y Ozzie Kheir, qui était associé dans le lauréat de Melbourne Cup 2014 Protectionist (Monsun) et a acheté le gagnant du Cox Plate (Gr1) Sir Dragonet (Camelot). Le propriétaire a dit : « Je ne vois pas comment on va pouvoir acheter un cheval en Europe. Vous devez dire à un propriétaire et à son entraîneur que vous voulez acheter leur cheval mais qu’il doit passer, en pleine préparation, un scanner sous sédation avant de boucler le deal… Je n’aurais pas acheté Sir Dragonet dans ces conditions et probablement, Protectionist n’aurait pas passé l’examen. Je pense que cela va être un coup dur pour la qualité des courses australiennes. Beaucoup de bons chevaux sont achetés pour la Melbourne Cup ou la Caulfield Cup mais après ils restent chez nous. »
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