Courses / 01.04.2021

Prix Orvilliers (Haies) : Santo Domingo et Lucky Dream, indissociables

Prix Orvilliers (Haies)

Santo Domingo et Lucky Dream, indissociables

Santo Domingo (Joshua Tree) et Lucky Dream (Saint des Saints) n’ont pu être départagés pour la victoire à l’arrivée de ce Prix Orvilliers. Santo Domingo, qui avait débuté en obstacle par une cinquième place à Compiègne dans le Prix Master Bob (Haies), appartient à une association formée par Jean-Marie Callier, l’écurie Patrick Joubert, Snig Élevage, Sylvain Dehez et Véronique Devaux. Quant à Lucky Dream, qui effectuait jeudi ses débuts en obstacle après une victoire en plat le 30 août à Royan, il défend la casaque de l’écurie Victoria Dreams. Dylan Ubeda, en selle sur Santo Domingo, a été plus patient que Bertrand Lestrade avec Lucky Dream, qui a quitté l’arrière-garde après la haie mobile pour rejoindre le groupe de tête. Prenant l’avantage au bout de la ligne opposée, Lucky Dream semblait faire un canter et s’est d’ailleurs détaché dès la réception de la dernière haie. Mais son principal rival, qui avait commencé à se rapprocher au milieu de la ligne opposée, a placé une belle accélération sur le plat pour venir le rejoindre sur le poteau. Fautif à la dernière difficulté, Hypnotik (Cokoriko) a néanmoins réalisé de bons débuts en obstacle en terminant troisième, à dix longueurs des deux premiers. Sylvain Dehez, copropriétaire et entraîneur de Santo Domingo, nous a dit : « C’est un cheval que nous aimons bien. Il est encore immature et il n’est pas facile le matin, mais il me plaît bien. Il a du gaz. Aujourd’hui, il a été malheureux sur l’avant-dernière haie, puis il s’est vrillé sur l’ultime haie. Il a de la marge ! Toutes les options sont ouvertes. Nous verrons comment il récupère avant de décider de la suite. » Quant à Bertrand Lestrade, il a dit au micro d’Equidia : « J’avais vraiment du gaz, mais je ne voulais pas infliger une course dure à Lucky Dream. Il en a beaucoup fait en face, je n’ai pas monté une course très fine. Après la dernière haie, je pensais que c’était fait et je l’ai bien soutenu aux bras ; je ne voulais pas avoir recours à la cravache. Nous nous sommes un peu fait surprendre, car mon poulain est immature et s’est repris : en plus, il est un peu caractériel. J’aurais peut-être dû être un peu plus dur après la dernière haie et cela aurait suffi, je pense. »

Son propre frère est inscrit à la breeze up Osarus. Élevé par le haras du Grand Courgeon, Santo Domingo est passé deux fois en vente. Présenté par l’écurie Yann Creff à la breeze up Osarus 2019, il avait été cédé 34.000 € à Jean-Marie Callier, qui l’a ensuite racheté 40.000 € à la vente d’automne Arqana 2020. Santo Domingo est un fils de Joshua Tree (Montjeu), stationné au haras du Grand Courgeon, et d’Aroma Bella (King’s Best), gagnante d’un réclamer à 3ans sur les 1.800m d’Aix-Les-Bains, pour sa 12e et dernière sortie. Santo Domingo est le troisième produit de sa mère et son deuxième gagnant après San Pablo (Joshua Tree), lauréat de quatre courses modestes en plat, sur des distances comprises entre 1.800m et 2.400m. Aroma Bella a un 2ans, Little King (Joshua Tree), qui sera présenté par l’écurie Yann Creff à la breeze up Osarus, et une yearling, Plantaroma (Planteur). Elle a été saillie le 29 mars 2021 par Mekhtaal ** (Sea the Stars). La deuxième mère, Namona (Halling), s’est imposée en fin d’année de 3ans dans un maiden sur le mile de Fontainebleau. Elle a notamment donné l’étalon Very Nice Name (Whipper), multiple lauréat de Listed au Qatar, deuxième du Prix Foy (Gr2) et troisième du Dubai Sheema Classic (Gr1), et Too Nice Name (Kingsalsa), lauréat du Prix Montenica (L) et deuxième du Prix Djebel (Gr3). Namona est aussi la deuxième mère de Bimbo Has (Authorized), troisième du Prix Wild Monarch (L) en 2020.

Sa sœur est placée du Bournosienne. Élevé par Jean-Philippe Dubois, Lucky Dream est un fils de l’étalon du haras d’Étreham Saint des Saints (Cadoudal) et d’Orabelle (Freedom Cry), gagnante de trois courses en plat – dont un maiden à 3ans sur les 2.400m de Clairefontaine-Deauville – et de deux courses en steeple à 4ans, dont le Prix des Pyrénées à Enghien. Orabelle a aussi conclu quatrième du Prix Sytaj (L, à l’époque). Elle a donné trois autres gagnants, notamment Larabelle (Linda’s Lad), lauréate en plat à Segré et troisième des Prix Bournosienne (Gr3, à l’époque) et Christian de Tredern (L, à l’époque). Orabelle a une 3ans, I Feel Love (No Risk at All), un 2ans par Masked Marvel (Montjeu) et un yearling par Beaumec de Houelle (Martaline). La poulinière a été saillie en 2020 par Pastorius (Soldier Hollow). La deuxième mère, Gézabelle (Garde Royale), a gagné deux courses modestes en plat à 3ans, en province. On lui doit surtout le stayer Usuelo (Epalo), vainqueur du Prix de Barbeville (Gr3) et deuxième du Prix Vicomtesse Vigier (Gr2), et Parenthèse (Fragrant Mix), deuxième du Prix Wild Monarch et troisième du Prix Antoine de Palaminy (Ls). Gézabelle est aussi la deuxième mère d’Invitation Only (Flemensfirth), lauréat de Gr3 sur les fences de Punchestown et troisième de la Fairyhouse Gold Cup et du Flogas Novice Chase (Grs1).