Sphères : 144 pages qui donnent la parole à ceux qui vivent parmi les chevaux

Autres informations / 22.05.2021

Sphères : 144 pages qui donnent la parole à ceux qui vivent parmi les chevaux

Sphères : 144 pages qui donnent la parole à ceux qui vivent parmi les chevaux

C’est un pari "à très grosse cote" : 90 % des publications ne survivent pas le cap des dix ans. Pourtant, trois jeunes journalistes ont lancé Sphères, une revue dont le cinquième numéro est consacré aux hommes et femmes de cheval.

Avec Sphères, César Marchal, Lucas Bidault et Simon Rossi ont un concept fort : les petites communautés avec de grandes histoires. Celles qui sont peu présentes dans les médias généralistes. Le monde du cheval, qui est en fait l’agglomération de plusieurs communautés de petite taille, correspond bien à cette description. Vendredi, Lucas Bidault nous a confié : « Nous vivons dans une époque où chacun évolue dans son microcosme. L’ambition de Sphères, c’est de vous faire découvrir les autres… Nous ne traitons donc pas le football par exemple, car il est partout dans les médias. L’idée, c’est de prendre quatre ou cinq mois pour s’immerger totalement dans une communauté. Prendre le temps de comprendre et d’aller au-delà des clichés. Sortir des contraintes et des limites de la presse moderne. C’est un projet très motivant pour nos journalistes qui sont jeunes et ont l’envie de faire du journalisme qui apporte une véritable plus-value. Nous faisons aussi un gros travail sur la photographie. C’est très important. Notre parti pris, c’est de produire un bel objet, à la frontière entre le livre et la revue. C’est du premium et cela se conserve dans le temps. »

De (bonnes) surprises. Dans ce cinquième numéro de Sphères, l’ensemble du monde du cheval est au programme : de l’Angleterre à la Turquie, des hippodromes français à Jérôme Garcin, en passant par le Burkina Faso et l’Irlande. Lucas Bidault poursuit : « La communauté des gens de cheval est la plus large que nous ayons traitée à ce jour. Sa singularité, c’est le rapport à l’animal. Nous avons vraiment été très bien accueillis. Les gens ont vraiment la volonté de s’exprimer et ils nous ont consacré du temps. La difficulté que nous avons rencontrée, c’est celle de parvenir à faire la distinction entre l’équestre et l’hippique. Vu de l’extérieur, ce n’est pas une évidence. C’est même une surprise. Car au fond, les personnes de ces deux groupes ont la même passion, celle du cheval. C’est leur vie. L’entretien croisé entre Bartabas et Alex Lutz a lui aussi été une réelle et agréable surprise pour nous. De même, l’interview d’Homéric, ce fut un petit choc. »

La revue Sphères est disponible en kiosque (et sur son site internet) au prix de 20 €. Les derniers numéros ont été tirés à 10.000 exemplaires.

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