Auctav regarde vers l’avenir

Institution / Ventes / 31.03.2022

Auctav regarde vers l’avenir

Il y a un an, Auctav (pour auction et avantage) voyait le jour. Cette agence de vente 100 % online s’est considérablement développée et, en août, elle proposera même une vente en présentiel dédiée à l’obstacle. Louis Baudron, président, Arnaud Angeliaume, directeur, et Cécile Adonias, consultante administrative et communication, ont encore de nombreux projets en tête.

Jour de Galop. – Quel bilan tirez-vous de la première année d’existence d’Auctav ?

Auctav. – Sans être prétentieux, nous pensons avoir été bien reçus par l’ensemble de la filière, que ce soit à l’élevage ou à l’entraînement. Le marché online s’est développé grâce au Covid, mais ce résultat positif (6,7 millions d’euros de chiffre d’affaires, pour 18 ventes et 155 lots vendus) est à mettre au crédit de toute l’équipe, qui a travaillé dur pour aller chercher les chevaux et trouver des acheteurs. Aussi bien pour les vendeurs que pour les acheteurs, la mise sur le marché d’un cheval doit être faite dans le bon timing. Nos ventes flash permettent cette agilité, de même que nos rendez-vous mensuels.

Ne craigniez-vous pas de devoir lever des freins liés à l’acte d’achat sur internet ?

Même si des ventes en ligne avaient déjà eu lieu avant le lancement d’Auctav, nous étions la première pour laquelle ce type de transactions était inscrit dans l’ADN. En revanche, dans le marché de l’art, cela existe depuis dix ans… Il fallait casser les codes et, même si l’utilisation d’internet n’est pas la même selon les générations, son usage s’est quand même largement étendu avec la crise sanitaire…

Le 21 août prochain, vous allez organiser votre première vente obstacle en présentiel, au haras des Rouges Terres. Souhaitez-vous délibérément vous concentrer sur l’obstacle ?

La vente des Rouges Terres "trot" existe depuis plusieurs années. Nous l’organisions auparavant avec une autre agence, et l’an dernier, nous l’avons tenue sous le pavillon Auctav, avec un vrai succès. À cette occasion, un certain nombre de professionnels de l’obstacle nous ont sollicités pour mettre en place le même type de rendez-vous axé sur leur discipline. Nous avons prouvé l’an dernier notre capacité à organiser une telle vente, alors même que le contexte sanitaire l’avait rendue incertaine jusqu’à quelques semaines avant le rendez-vous.

Parmi les grands moments de l’année écoulée figurent les deux ventes de pur-sang arabes Shadwell… Là aussi, vous avez prouvé votre capacité à organiser une vente rapidement ?

L’équipe de Shadwell pensait que la technologie que nous avons déployée pouvait convenir aux types de ventes dont ils avaient besoin pour leurs pur-sang arabes. Le délai était très court mais, en moins de trois semaines, nous sommes parvenus à organiser cette vente. Je pense que notre réactivité a joué en notre faveur, ce qui explique que Shadwell ait de nouveau fait appel à nous début février. Regrouper un lot de chevaux dans un même lieu, et les vendre en ligne, c’était vraiment l’idée que nous avions quand nous avons lancé Auctav ! Nous souhaitons continuer de développer ce concept de ventes privées, c’est-à-dire de chevaux appartenant à une même entité.

En plus d’un site internet, vous avez lancé une appli. Quelle est la valeur ajoutée d’un tel outil ?

Le but est d’offrir le plus de confort possible à nos utilisateurs. L’appli est sûrement plus utilisée dans une optique de consultation que d’achat, acte au cours duquel les professionnels ont besoin d’avoir leur téléphone disponible. Mais cela permet de suivre les ventes où que vous soyez, même arrêté sur une aire d’autoroute !

Comme Arqana et Osarus, Auctav est une agence de ventes agréée auprès du conseil des ventes. Qu’est-ce que cela change pour ses utilisateurs ?

C’est un questionnement que nous avons eu quand nous avons lancé Auctav. Nous avons fait le choix (contraignant) de demander un agrément auprès du conseil des ventes dans le souci d’offrir les meilleures garanties à nos futurs clients, acheteurs ou vendeurs. Avoir un agrément auprès du conseil de ventes, cela nécessite de s’associer ou d’employer un commissaire-priseur, de se substituer aux vendeurs lors des transactions, c’est-à-dire de percevoir puis restituer les fonds, de gérer les transferts de propriété… Nous proposons les mêmes garanties que les agences traditionnelles… la flexibilité en plus !

 

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