Nicolas Le Roch, un entraîneur au haras du Bois

Courses / 30.07.2022

Nicolas Le Roch, un entraîneur au haras du Bois

Le dernier stage pour l’obtention de la licence d’entraîneur public s’est déroulé du 30 mai au 1er juillet. Pas moins de dix-sept personnes ont obtenu leur licence ! Chaque jour, nous publierons le portrait d’un de ces nouveaux entraîneurs.

Issu du CSO, Nicolas Le Roch a découvert le monde des courses hippiques à 21 ans. Et le déclic a tout de suite eu lieu : « Sur les conseils de ma famille, je me suis orienté vers les courses hippiques. Dès ma première expérience chez Fabrice Chappet, j’ai su que je ferais carrière dans les courses. Chez lui, j’ai beaucoup appris sur le métier d’entraîneur. Par la suite, Nicolas Blondeau, le célèbre dresseur de chevaux, m’a mis en contact avec Mme Fabre. J’ai intégré son équipe en tant que premier garçon. Élisabeth Fabre est une femme exceptionnelle, que ce soit avec les chevaux ou avec les humains. C’est grâce à elle que j’en suis là aujourd’hui. Durant ces années, j’ai eu la chance de côtoyer des chevaux tels que Flintshire (Dansili), Intello (Galileo), New Bay (Dubawi), et également de travailler aux côtés de "top-jockeys" qui, eux aussi, m’ont permis d’évoluer et de comprendre toute la finesse des galops du matin. Parmi eux, mon grand ami Pierre-Charles Boudot. Il m’a toujours soutenu et poussé à progresser. C’est à ses côtés que j’ai vécu la belle aventure de Waldgeist (Galileo), du débourrage jusqu’à son sacre dans l’Arc. »

De Chantilly à Étreham

Après Chantilly, Nicolas Le Roch a rejoint Nicolas de Chambure, le directeur du haras d’Étreham, dans l’optique de développer le haras du Bois : « Lorsque Nicolas m’a parlé avec enthousiasme de son projet d’envergure au haras du Bois afin d’y faire du débourrage, du pré-entraînement et du spelling, j’ai tout de suite été séduit et j’ai saisi l’opportunité. Nicolas fait partie de ces rares personnes qui vous poussent à devenir plus ambitieux et à vous surpasser. Au bout de quelques mois de collaboration, nous avons étudié ensemble la possibilité que je devienne entraîneur afin d’exercer au haras du Bois. C’est pour cela que j’ai passé ma licence. La structure et les nouvelles pistes qui s’y développent en font un ensemble où nous pourrons faire du très bon travail d’entraînement. J’en suis intimement convaincu ! J’ai appris la patience avec le débourrage et le pré-entraînement. Désormais, je suis impatient de conduire nos premiers partants aux courses… Dès l’année prochaine ! »