La classe américaine

Courses / 21.08.2022

La classe américaine

Vingt-et-un ans qu’Aidan O’Brien n’avait plus gagné le Darley Prix Morny (Gr1) ! En 2001, l’entraîneur sellait victorieusement Johannesburg dans le sommet estival des 2ans, deux semaines après la victoire du fils du yankee Hennessy dans les Phoenix Stakes (Gr1). Resté invaincu lors de sa saison de juvenile, couronnée par quatre Grs1, Johannesburg, américain d’origine, est à l’origine de l’un des pères de père les plus recherchés actuellement – bien que disparu après seulement six années de monte –, Scat Daddy. Actuellement, Coolmore propose cinq de ses fils – pas moins –, dont No Nay Never, lauréat du Morny en 2013 et véritable vecteur de vitesse. Neuf ans plus tard, c’est l’un des produits de ce dernier, Blackbeard – acheté foal pour 270.000 Gns –, qui a permis à l’entraîneur irlandais d’ajouter un quatrième Morny à son palmarès.

C’était aussi le jour du Darley Prix Romanet, cinquième et ultime Gr1 du meeting… caractérisé, comme les quatre précédents, par une victoire étrangère. Cette année, des bulles (de savon) accueillaient le public sur l’hippodrome de Deauville. Prémonitoire. Car une bulle, en argot, c’est le zéro pointé honni des écoliers. Celui qui peut vous valoir un savon (parental) de retour à la maison.