Intégrité (3/3)

Le Mot de la Fin / 07.10.2022

Intégrité (3/3)

La Conférence internationale des autorités hippiques a eu lieu lundi, au siège de France Galop. Nous vous relatons les principaux points abordés en plusieurs épisodes.

Dans sa présentation, Stuart S. Janney III, président du Jockey Club américain, est revenu sur une citation de John Messara, figure des courses australiennes et internationales, qui a dit : « La crédibilité de l’Amérique comme fournisseur international de lignées est bien basse comparé à ce qu’elle pourrait être. » Sous-entendu : les États-Unis ne le sont pas et qui veut acheter des chevaux ayant couru sous des médications interdites en compétition dans les autres pays ? Le Horseracing Integrity & Safety Act va permettre de revoir cela avec une politique de médication uniforme dans le pays et, probablement à terme, une politique zéro médication comme c’est le cas désormais dans les Grs1 et les courses de 2ans.

Au-delà de la médication, il y a le dopage, et Stuart S. Janney III comme Winfried Engelbrecht-Bresges (photo), président de la Fédération internationale des autorités hippiques, ont tous deux insisté sur la menace grandissante du dopage génétique. Pour l’Américain : « Le Stud Book américain doit assurer que les lignées sont claires et il nous faut les maintenir, pouvoir établir le profil génétique de nos chevaux. Il y a de grandes avancées scientifiques du côté du dopage génétique. » Winfried Engelbrecht-Bresges a de son côté déclaré dans son discours d’ouverture : « La menace du dopage génétique est réelle et il nous faut de nouvelles méthodes de test. Nous avons déjà fait de grands pas sur ce sujet, qui demande beaucoup d’expertise. Nous devons désormais savoir comment le dopage génétique doit être inclus dans nos programmes. Il est essentiel de montrer à nos gouvernements et à nos alliés à quel point notre lutte contre le dopage est forte. »

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