Le Mot de la Fin / 10.10.2022

Le mot de la fin : ambassadeurs (3/4)

La Conférence internationale des autorités hippiques a eu lieu lundi, au siège de France Galop. Nous vous relatons les principaux points abordés en plusieurs épisodes.

Tony Parker a emmené dans son aventure hippique le basketteur Nicolas Batum. Selon lui, il y a un vrai vivier de propriétaires chez les athlètes, si on arrive à bien les accompagner : « Au basket, on dit "speed kills" [la vitesse tue, ndlr]. Un cheval de course, c’est la vitesse. La course, c’est de la compétition. Sauf que dans les courses, c’est l’animal et son jockey, les deux doivent être réunis. En cela, c’est différent de beaucoup de sports. On ne peut pas contrôler le succès : quand j’ai gagné une Classe 2 avec Best Win, j’étais tellement heureux ! Nous travaillons dur, j’ai une très bonne équipe, il faut lier les bonnes relations et trouver les bons deals. Mangoustine est sortie un peu de nulle part, même si nous avions toujours pensé qu’elle avait du talent. La voir grandir et gagner la Poule d’Essai, c’était incroyable. C’était comme gagner un match de NBA. Certains propriétaires m’ont dit que cela faisait trente ans qu’ils avaient des chevaux et ils n’avaient jamais gagné de telles courses. Je vais peut-être attendre trente ans pour que cela recommence ! J’ai beaucoup d’amis athlètes qui ne connaissaient pas le monde des courses. Ils ont vu que je m’impliquais et m’ont demandé comment ils pouvaient intégrer ce monde. Je leur ai expliqué que l’on peut commencer doucement, avec 5 % d’un cheval par exemple. Ils ne le savaient pas ! Il faut faire la promotion du monde des courses, aller à la rencontre des sportifs et des célébrités pour leur expliquer ce que c’est. Tous les amis que j’ai amenés à Longchamp ont adoré ! Et ils en parlent entre eux maintenant. Les gens me voient aux courses, aux belles réunions. Je veux promouvoir le sport et il y a un échange puisque j’invite aussi des gens du milieu des courses dans mon monde. »