Élevage / 15.10.2022

Le tour des haras : le sire power en pleine action au haras du Buff !

Comme chaque année, les journalistes de JDG visitent les haras qui présenteront des yearlings d’octobre chez Arqana. Edwige Le Métayer nous a présenté la consignation du haras du Buff…

Le lot 95 a beaucoup de vitesse dans son pedigree. Sa mère, Sage Melody (Sageburg), a gagné sur 1.100m à Chantilly à 2ans et s’est aussi classée troisième du Prix du Bois (Gr3). Son propre frère Millau (Wootton Bassett) a gagné quatre courses sur 1.200 et 1.400m. Il est monté sur le podium des Prix de Bonneval et Kistena (Ls). Edwige Le Métayer commente : « Il est né assez tôt et montre de la qualité. Son frère âgé de 2ans est à l’entraînement chez Jérôme Reynier… » Rashit Shaykhutdinov a une belle réussite ces dernières années en France et il est aussi l’éleveur du lot 216, une sœur de la bonne Roman Bamb (Holy Roman Emperor), troisième du Prix Finlande (L) : « Une belle pouliche, très chic, avec un bon dossier vétérinaire. »

Les valeurs montantes…

L’étalon du moment, c’est Zarak (Dubawi). Lui qui a sailli « du pique et du carreau » en début de carrière caracole en tête de sa génération chez les sires de deuxième production. Il compte 17,5 % de black types et 68 % de gagnants par partants… C’est beaucoup ! Surtout si on compare aux références que sont Pivotal (17,6 %) et No Nay Never (17,3 %) ! Le lot 206, par l’étalon des Aga Khan Studs, est issu d’une belle origine Wildenstein : « Il n’est pas grand mais il est costaud ! » Très bon étalon – 15,8 % de black types par partants –, Sea the Moon (Sea the Stars) avait aussi en 2021 39 % de ses 2ans ayant gagné en fin d’année ! Son fils, le lot 521, est issu d’une mère par Kendargent (Kendor) comme (déjà) 19 black types…

… et les valeurs sûres !

Avec deux productions de plus que Zarak, Night of Thunder (Dubawi) fait sensation grâce à son pourcentage de 18 % de black types par partants. Logiquement, tout le monde en veut et cette année la moyenne de ses yearlings est de 229.556 € ! Edwige Le Métayer présente le lot 272, un des quatre produits de l’étoile montante de Darley au catalogue : « Cette pouliche est ravissante, extrêmement bien faite. » La page est belle et son oncle, Earnshaw (Medaglia d’Oro), était un super 2ans, lauréat du Prix Thomas Bryon (Gr3) et deuxième du Critérium International (Gr1). À ce jour, le meilleur Camelot (Montjeu) – par les ratings, pas par le compte en banque – a été élevé par la famille Sangster. Il se nomme Luxembourg et il était favori de l’Arc ! Issu du même père et du même élevage, le lot 181 est un trois quarts frère de Guerre d’Amour (Camelot), gagnante de trois courses à 2ans, et troisième du Grand Critérium de Bordeaux (L) à cet âge. La mère est par Pivotal (Polar Falcon) soit un croisement qui fonctionne : neuf partants, huit gagnants et un lauréat de Groupe à 2ans ! Edwige Le Métayer détaille : « Assez grand, distingué, il est très signé Camelot… »

Deux City Light

City Light (Siyouni) est représenté par ses premiers yearlings… et les bruits sont bons. Edwige Le Métayer en présente deux. Le lot 451 est une nièce de la remarquable Sea Calisi (Youmzain), gagnante de cinq courses dont les Beverly D. Stakes (Gr1). Son frère Seawhatyouthink (So You Think) a gagné deux bonnes courses en Australie et il s’est accidenté alors qu’il devait courir une Listed. Issu du même étalon, le lot 628 représente le même croisement – Siyouni (Pivotal) sur Mr Prospector (Raise a Native) – que deux lauréates de la Poule d’Essai des Pouliches (Ervedya et Dream and Do). Son frère, Craps (Wootton Bassett), a débuté par une victoire de trois longueurs à 2ans et il vient de décrocher un troisième succès avec style à Compiègne. C’est une grande souche Wertheimer (Featherhill…). Également issu d’une belle famille Wertheimer – mais pas la même ! – le lot 550 est issu d’une sœur de Left Hand (Dubawi), lauréate du Prix Vermeille (Gr1). Étant par Make Believe (un petit-fils de Dubawi), il reproduit donc le croisement de cette bonne pouliche et de Plumatic (Dubawi), gagnant du Prix du Muguet (Gr2).

LES YEARLINGS DE LA VENTE D’OCTOBRE