Eddy Bertin, de jockey à entraîneur…

Courses / 31.01.2023

Eddy Bertin, de jockey à entraîneur…

Le dernier stage pour l'obtention de la licence d'entraîneur public s'est tenu du 14 novembre au 16 décembre dernier. Pas moins de 19 personnes ont obtenu le précieux sésame ! Chaque jour, nous publierons le portrait de l’un de ces nouveaux entraîneurs.

Jockey en France… mais aussi en Italie !

Mon père, Jean-Louis Bertin est détenteur d’un permis d’entraîner. Avec mon frère jumeau, Régis, dès que nous avons su marcher, nous nous sommes rendus aux courses. Je montais d’ailleurs à cheval avant de savoir marcher (rires) ! Depuis l’enfance, nous sommes d’authentiques passionnés. Pendant de longues années, j’ai d’ailleurs été jockey. Dans un premier temps, j’ai été apprenti chez Pascal David, à Nort-sur-Erdre. Ensuite, j’ai pas mal voyagé. Durant six mois, j’ai travaillé à Pise chez Éric Bec de La Motte, pour lequel j’ai remporté deux courses. En France, j’ai également travaillé aux côtés d’Étienne Leenders et de Thierry Civel. Ce dernier m’a permis de remporter cinq courses à Auteuil. Ma carrière de jockey a été assez courte puisqu’elle n’a duré que dix ans. Ensuite, j’ai travaillé à Royan près d’une décennie, passant deux ans chez François Nicolle et près de huit ans avec Guillaume Macaire. J’ai beaucoup appris avec ces deux entraîneurs.

L’entraînement, une histoire de famille

Avec Régis, nous allons travailler ensemble, mais je ne sais pas encore si nous nous installerons tous les deux. Régis a son permis d’entraîner et son activité de maréchal-ferrant… Lorsque le côté administratif sera réglé, je m’installerai sur la commune de Nozay. J’espère avoir mes premiers partants à la fin du mois de février. Depuis quelques années, je travaillais avec mon père et c’est ce qui m’a donné l’envie de me lancer… Je tiens d’ailleurs à le remercier. C’est une personne droite, je lui dois beaucoup. Actuellement, j’ai une dizaine de chevaux. Plus tard, j’aimerais travailler avec un effectif raisonnable composé, disons, de 15 ou 20 pensionnaires. L’essentiel des chevaux est stationné à quelques kilomètres de Nozay, dans la propriété familiale. Là-bas se trouvent toutes les installations nécessaires, même si nous utilisons des pistes basées à Nozay, chez Dominique Mahé. Elles sont de qualité, avec beaucoup de sable. Elles me rappellent Royan ! En attendant la rénovation des obstacles, nous allons sauter à Senonnes ou à Nort-sur-Erdre.