Nouveaux entraîneurs : Juan Jose Chavarrias : « Je suis tombé amoureux des pistes de Chantilly »

Courses / 26.01.2023

Nouveaux entraîneurs : Juan Jose Chavarrias : « Je suis tombé amoureux des pistes de Chantilly »

Le dernier stage pour l'obtention de la licence d'entraîneur public s'est tenu du 14 novembre au 16 décembre dernier. Pas moins de 19 personnes ont obtenu le précieux sésame ! Chaque jour, nous publierons le portrait de l’un, voire de plusieurs de ces nouveaux entraîneurs.

Une tradition familiale

Depuis quatre générations, toute ma famille gravite autour des courses en Espagne. Mon père, mon grand-père, ainsi que mon arrière-grand père étaient jockeys et entraîneurs. En 2010, je suis arrivé en France, à Pau, chez Luis Urbano Grajales. Ensuite, j’ai rejoint diverses écuries. Notamment celle de Jacques Ortet. Quelques années plus tard, je me suis rendu à La Teste-de-Buch, chez Yann Durepaire. J’ai également effectué un détour à Newmarket où j’ai travaillé au sein de l’écurie de Gay Kelleway. À présent, cela fait désormais six ans que j’ai posé mes valises à Chantilly. Après avoir évolué aux côtés de Rodolphe Collet et de Carina Fey, je me suis occupé de l’antenne cantilienne de Frédéric Rossi.

Un amoureux des pistes cantiliennes...

Étant donné que l’entraînement est ancré dans notre famille, j’ai toujours souhaité embrasser la profession. Lorsque je gérais l’antenne de Frédéric Rossi, j’ai rapidement compris que j’allais ensuite m’installer à mon compte. Me concernant, si je ne monte pas, lorsque vous voyez le cheval dont vous vous occupez le matin qui passe le poteau en tête, c’est tout simplement sensationnel ! Lorsque toutes les démarches administratives seront finalisées, je m’installerai à Chantilly. Si toute se passe bien, cela devrait se produire courant mars. Je suis tombé amoureux des pistes cantiliennes et surtout des "Aigles" ...

Le plat dans un premier temps

J’aime beaucoup les courses d’obstacle, mais je n’ai pas encore les connaissances requises pour mettre au point un sauteur. Cela viendra peut-être avec le temps. En revanche, j’adore façonner un cheval en plat. J’espère que, comme beaucoup d’entraîneurs, je ne vais pas connaître de problème de recrutement. Maintenant, étant donné que je ne vais pas débuter avec quarante chevaux, cela devrait me laisser du temps pour m’organiser. Ceci dit, quelques propriétaires commencent déjà à me solliciter, ce qui est toujours rassurant...