Élevage / 26.01.2023

Vaccinations : l'élevage se conforme au protocole courses

La Fédération des éleveurs du galop a communiqué à ses membres le protocole sanitaire de la monte pour la saison 2023, un document indispensable à tous les éleveurs et en accès libre sur le site de la Fédération. Il est consultable en cliquant ici.

Par rapport à 2022, la principale évolution concerne le protocole de vaccination. En 2023, il évolue pour se conformer au protocole courses en vigueur. Pour la grippe et la rhinopneumonie, il faudra désormais appliquer les règles suivantes :

• primo-vaccination consistant en deux injections séparées de 21 jours à 60 jours (1re injection à partir de l’âge de 6 mois et avant la fin de l’année de naissance), suivies d’une séquence continue de rappels effectués dans les délais suivants :

• une injection de rappel effectuée dans un délai minimum de 120 jours et maximum de 180 jours après la deuxième injection de primo-vaccination,

• des injections ultérieures de rappel effectuées dans un délai ne pouvant excéder six mois.

Au minimum, la jument doit avoir reçu les deux premières injections de primo-vaccination au moment de la première saillie de l’année.

Le docteur Guillaume Fortier, vétérinaire-conseil de la Fédération, analyse : « Les haras, de par le brassage d’individus de différentes générations qu’ils génèrent, peuvent être considérés comme une réserve de modèle épidémiologique parfois risqué : dans la volonté de protéger notre élevage, et en accord avec France Galop, il nous est donc apparu nécessaire de faire évoluer le protocole vaccinal pour atteindre les mêmes standards que celui appliqué dans les courses. Dans ce domaine, la France est largement en avance sur ses voisins européens. »

On se rappelle qu’en 2021, en raison de la forte circulation du virus de la rhinopneumonie, il avait été demandé de fournir un test négatif récent pour la rhinopneumonie, de type PCR pour l’EHV 1 & 4. Certains étalonniers ont maintenu cette demande (notamment pour les juments sortant de l’entraînement), et il convient donc de se renseigner auprès du haras.