Courses / 22.03.2023

En France, Charles E. Fipke rêve (encore et toujours) classique

On fait difficilement plus ambitieux comme propriétaire que le Canadien Charles E. Fipke. Son ambition est de courir – et de gagner – des grandes courses, si possible des classiques, partout dans le monde. Il a des chevaux en Amérique du Nord, bien sûr. Mais aussi au Japon, où il est l’un des rares Occidentaux à avoir obtenu un agrément de propriétaire. Charles E. Fipke a aussi élevé et fait courir en Afrique du Sud. En Australie, son élève et représentante Soul Choice (Redoute’s Choice) vient de gagner les Tasmanian Oaks (L). Et cette pensionnaire de Gai Waterhouse a désormais les Australian Oaks (Gr1) à son agenda. Il y a un mois, Shirl's Bee (Bee Jersey), une autre de ses élèves et représentantes, est passée à une longueur d’un succès classique dans les UAE Guinées (Gr3) à Meydan.

Ce mercredi, le septuagénaire est de retour aux Émirats arabes unis car Shirl's Speight (Speightstown), qui revient d’une course difficile au Japon, va se présenter au départ du Dubai Turf (Gr1) avec Antonio Fresu, notamment face au français Junko (Intello). Le matin, sur les pistes de Chantilly, ce pensionnaire d’André Fabre croise Spirit Gal (Invincible Spirit), un espoir classique que Charles E. Fipke a confié au plus titré des entraîneurs français. L’éleveur et propriétaire nous a confié : « Spirit Gal est là pour préparer les Guinées françaises ou anglaises ! » La pouliche est d’ailleurs la seule française engagée à cette heure dans le classique britannique pour femelles sur le mile. C’est ça l’ambition classique ! En attendant, elle est engagée dans le Prix Imprudence (Gr3), le Prix Saint-Alary, la Poule d’Essai des Pouliches et le Prix de Diane (Grs1).