Courses / 30.03.2023

Jacques Myard : « Les courses à Maisons-Laffitte, une question de mois »

Jour de Galop. – Avez-vous une idée précise de la date de reprise des courses à Maisons-Laffitte ?

Jacques Myard. – Ce n’est ni une question de semaines ni d’années, mais davantage de mois. Vous dire quand précisément, je ne sais pas. Cela risque de prendre encore du temps. Même si nous avons pris un léger retard, nous sommes malgré tout en phase avec l’agenda que nous nous étions fixés. C’est une étape essentielle pour la renaissance des courses à Maisons-Laffitte qui s’est produite mardi avec la signature de l’achat de l’hippodrome. Nous allons pouvoir accélérer de manière significative, car il nous reste encore des obstacles à franchir.

Que manque-t-il pour que les courses reprennent ?

Le plus dur a été fait et les enjeux sont différents désormais. L’achat de l’hippodrome va nous permettre de débuter la rénovation du bâtiment des tribunes, ce qui favorisera l’arrivée de partenaires qui nous ont déjà sollicités pour occuper les lieux. En parallèle, nous allons pouvoir, avec France Galop, commencer à établir un calendrier de reprise. Enfin, la société-mère devra aussi valider le compte d’exploitation que la Société des courses hippiques de Maisons-Laffitte (S.C.H.M.L.) va lui soumettre.

Avez-vous reçu des messages de satisfaction de la part de professionnels installés à Maisons-Laffitte ?

Nous avons beaucoup avancé depuis deux ans. Quand le Conseil d’administration de France Galop a validé la vente en décembre dernier, ce fut un tournant important. Je rappelle que cette fermeture a été vécue comme un moment douloureux pour beaucoup de monde, surtout que les professionnels nous ont sans cesse rappelé que cet hippodrome disposait de beaucoup d’atouts et que, avec sa ligne droite, il était même indispensable ! Effectivement, pour ne rien vous cacher, j’ai reçu ces dernières heures un certain nombre de messages de gens que se félicitaient de cette grande avancée pour la renaissance des courses à Maisons-Laffitte. Et notamment de la part des professionnels. Je compte d’ailleurs vraiment sur eux pour continuer le combat.