Mayeul de Roux, la nouvelle voix de l’Ouest 

Courses / 20.03.2023

Mayeul de Roux, la nouvelle voix de l’Ouest 

Si vous vous rendez sur un des hippodromes de la fédération Anjou-Maine, vous risquez d’entendre sa voix ! À 21 ans, Mayeul de Roux est le plus jeune commentateur hippique en France. Encore étudiant, il rythme son cursus scolaire avec sa passion. 

Une histoire de famille

« Mon grand-père, François de La Sayette, était gentleman-rider. Il a également travaillé à feu l’Unic. Il était également rédacteur en chef de l'Éperon et recevait des délégations étrangères afin de leur vendre des chevaux de course. Mon grand-père a également été président de l’hippodrome de Craon durant une dizaine d’années. À vrai dire, je ne me souviens plus du premier jour où je suis allé aux courses... J’étais si jeune. Mes parents n’évoluent pas dans le milieu mais le connaissent très bien. Ainsi, Alain de Chitray est le fils de ma marraine. Je suis passionné par les courses et les gens qui m’entourent y sont pour beaucoup. »

 

Commenter les courses est devenu une passion

« Je me rendais fréquemment sur les hippodromes où René Perigois commentait. Je trouvais que ce commentateur faisait vivre les parcours d’une manière particulière, comme s’il était dans le peloton. Au début, je gardais tous les programmes des réunions auxquelles j’assistais et je m’amusais à en réinventer le déroulement. J’essayais d’imiter René Perigois en utilisant son timbre de voix, son intonation ou encore ses expressions. » 

 

Les courses de poneys comme tremplin 

« Cécile Madamet travaillait à l’Unic avec mon grand-père. Peu de temps avant le premier point-to-point de Château-Gontier, mon grand-père déjeunait avec Nicolas et Cécile Madamet. Au fil de la discussion, Nicolas a déclaré qu’il cherchait un commentateur. C’est de cette manière que ma carrière a débuté... Je me suis donc occupé du premier point-to-point en 2018, puis du deuxième et, les années suivantes, les courses de poneys ont commencé à se développer un peu partout. Je vais poursuivre cette année, le planning des courses de poneys correspond très bien à celui des hippodromes. Ces courses forment aussi bien les jeunes jockeys que je jeune commentateur que je suis. Je remercie Nicolas et Cécile Madamet car c’est grâce à eux que j’en suis là. J’ai eu la chance de commenter des courses de poneys avec René Perigois. Il a toujours su qu’il était mon modèle dans la profession. Les autres commentateurs de région m’ont également beaucoup aiguillé. Avant le début d’une course, je suis stressé, mais lorsque le départ est lancé, je me mets dans ma bulle et le stress disparaît. Mon objectif est de commenter les courses pour Equidia. Mes modèles sont Stéphane Costes pour le plat ainsi que Charly Milpied pour l’obstacle. J’ai pu commenter une course de poneys à Deauville avec Stéphane Costes l’été dernier. C’était une superbe expérience... »

 

Un planning bien chargé 

« Mon planning est rempli jusqu’au mois d’août. Je vais pouvoir commenter le jour de l’Anjou-Loire Challenge au Lion-d’Angers… J’ai un petit peu de pression mais je suis fier car c’est l’un de mes rêves ! À partir de début avril, je serai tout seul pour commenter les courses. Actuellement stagiaire, il faut avoir réalisé 20 vacations pour passer titulaire, il ne m’en reste qu’une le 25 mars à Angers. Je vais commenter les courses de tous les hippodromes qui composent la fédération Anjou-Maine : le Mans, Chinons, Meslay-du-Maine, Angers, Senonnes, certainement Craon et bien d’autres… Je commente également le trot mais ma préférence reste le galop. Lors de mes vacations j’ai pu prendre mes marques pour commenter les courses de trot, il faut savoir tout faire. »