Sebastian Caceres, un Argentin qui a fait le choix de s’installer à Chantilly

Courses / 22.03.2023

Sebastian Caceres, un Argentin qui a fait le choix de s’installer à Chantilly

Né en Argentine, Sebastian Caceres a fait le choix de rejoindre la France en 2013. Après avoir appris le métier d’entraîneur chez différents professionnels cantiliens, il a décidé de voler de ses propres ailes depuis la fin de l’année 2020.

Jour de Galop. – Quel est votre parcours ?

Sebastian Caceres. – Depuis mon plus jeune âge, j’ai évolué au contact des chevaux de course en Argentine. Ensuite, quelques années plus tard, une connaissance m’a permis de voyager en Europe afin que je puisse découvrir d’autres modes d’entraînement. Ma première expérience européenne s’est déroulée en Suède. Là-bas, j’ai d’ailleurs monté à plusieurs reprises dans des courses réservées aux gentlemen-riders. Sur place, j’ai rencontré ma compagne, Anne Onufryk, qui est française. Et lorsqu’elle a souhaité revenir en France, je l’ai suivie. Ma première expérience française a eu lieu dans une entreprise de débourrage et de pré-entrainement à Lisieux, au haras de la Dunaderie. Toutefois, j’ai rapidement compris que j’étais bien plus intéressé par l’entraînement. J’ai donc rejoint le centre d’entraînement de Chantilly, où j’ai commencé à occuper la fonction de cavalier d’entraînement chez Pia & Joakim Brandt pendant un an et demi. D’ailleurs, j’en profite pour les remercier ; ce sont les premières personnes qui m’ont donné la possibilité de travailler à Chantilly. Ensuite, j’ai également été assistant entraîneur de Freddy Head pendant un peu plus de quatre ans… jusqu’au jour où j’ai pris la décision de passer ma licence d’entraîneur public, fin 2019.

Pourquoi avoir fait le choix de vous installer en France ?

Tout est parti d’un choix personnel car ma compagne est française. Ensuite, il est plus simple d’entraîner des galopeurs en France qu’en Suède où les trotteurs sont omniprésents. Enfin, comme j’ai travaillé assez longtemps sur le centre d’entraînement de Chantilly, le choix a été assez rapide à faire.  

Si l’on se penche sur votre effectif, vous avez sept chevaux déclarés sous les couleurs de Sultan Saeed Mohammed Alfalahi. Comment avez-vous fait sa rencontre ?

J’ai rencontré Sultan Saeed Mohammed Alfalahi en Suède, par l’intermédiaire d’un ami. Un jour, il a eu une partante à Saint-Cloud. À l’issue de cette sortie, la pouliche devait repartir en Suède mais il m’a demandé si elle pouvait rester une nuit à l’écurie. En toute logique, j’ai accepté. De fil en aiguille, nous sommes restés en contact et nous échangeons très régulièrement. C’est ainsi que notre collaboration a vu le jour.

Pensez-vous que votre première victoire pourrait avoir lieu cette année ?

Il est vrai que je n’ai pas encore pu atteindre le poteau d’arrivée en tête. Ceci dit, mes pensionnaires ont quand même pris pas mal de places. Je me fais de plus en plus connaître et mon effectif ne cesse de s’accroître. Actuellement, j’ai treize chevaux sous ma responsabilité. Je viens de recruter un salarié, ce qui me laisse un peu plus de disponibilités pour me concentrer sur mon travail. Alors, oui, tout me laisse à penser que cette première victoire pourrait bien avoir lieu cette année !