À la découverte du nouveau président de Nantes, Michel Huet

Autres informations / 17.03.2023

À la découverte du nouveau président de Nantes, Michel Huet

Âgé de 74 ans, Michel Huet est depuis mardi le président de la Société des courses de Nantes. Il succède à Jean-Pierre Vallée-Lambert.

Jour de Galop. – Pour quelle raison avez-vous postulé à la présidence de Nantes ? Que représente pour vous votre élection ?

Michel Huet. – Après avoir un peu hésité, j’ai finalement accepté le poste. Je connais bien la Société des courses pour y être commissaire depuis 2001 et je connais tout aussi bien les équipes. Jean-Pierre Vallée-Lambert, qui est resté neuf ans à la tête de la Société des courses, laisse une situation financière très saine. De nombreux progrès ont été accomplis sous sa présidence. L’hippodrome a également la chance de pouvoir compter sur un régisseur, Tanguy Letort, qui effectue un travail remarquable. Tout cela m’a convaincu de m’engager davantage encore pour Nantes.

Quels sont vos objectifs ?

J’entends m’inscrire pleinement dans la continuité du travail accompli sous la présidence de Jean-Pierre Vallée-Lambert. Un gros chantier sur plusieurs années se profile : celui du bâtiment de la tribune. Cette saison, des études vont être menées afin de voir de quelle manière nous allons pouvoir moderniser ce bâtiment qui accueille également le hall des paris. Il y a une énorme déperdition de l’énergie et, vu le contexte, il va falloir trouver une solution. Nous allons devoir nous occuper des boxes et du stockage du matériel. Durant l’intersaison de Galop [la saison reprendra le 10 avril, ndlr], la piste de plat a été totalement refaite.

Nantes a perdu deux réunions par rapport à l’an dernier. Que cela vous inspire-t-il ?

Il faut que le dialogue avec les sociétés mères soit renoué : qu’il y ait plus de concertation ! Cette décision a bien sûr été mal vécue par la Société des courses, car il faut savoir que des efforts considérables ont été menés ces dernières années, tant du point de vue sportif que de l’accueil. Pour autant, nous entendons bien continuer à progresser et à offrir aux professionnels les meilleures conditions possible.