Équilibre
La Conférence internationale des autorités hippiques a eu lieu lundi, sur l’hippodrome de Saint-Cloud. Nous vous relatons les principaux points abordés en plusieurs épisodes.
En 2023, les courses britanniques ont connu plusieurs bras de fer, avec l’association animaliste Animal Rising (associée à Just Stop Oil). Les activistes ont tenté des actions “coup de poing” en essayant d’empêcher la tenue du Grand National de Liverpool et du Derby d’Epsom, tout en monopolisant le débat médiatique – friand de ce genre d’actions à sensation. La British Horseracing Authority a dû monter au créneau et Julie Harrington, sa directrice générale, a expliqué : « Cette organisation ne représente pas ce que la majorité du grand public pense. Il nous faut cependant répondre par la transparence et parler avec confiance mais, pour cela, il faut des données, des éléments à communiquer. Il nous faut réussir à être transparents même sur des sujets comme l’euthanasie. Il y a un besoin absolu de données… mais il y en a sur lesquelles nous ne sommes pas forcément “confiants”. Nous ne pouvons pas les présenter. Il nous faut donc travailler dessus, les améliorer et changer les attitudes. » Voici pour l’objectivité.
Mais l’émotion alors ? Cette stratégie est la principale utilisée par les “anti-courses” pour tenter de rallier l’opinion publique – régulièrement au détriment de la réalité. Utilisons-nous assez l’émotion, de notre côté, pour mettre en avant les courses ? « Les données ne font que la moitié du travail. Nous entendons, tous les jours, la façon dont les gens parlent avec passion de leurs chevaux, des personnes qui expliquent pourquoi les chevaux aiment ce qu’ils font. Les gens travaillant dans les courses aiment leurs chevaux, nous l’entendons bien, et il faut leur donner encore plus la parole. Il faut avoir un accès aux écuries et utiliser les réseaux sociaux pour montrer ce qu’il se passe en coulisses. » La promotion des courses est l’affaire de l’ensemble des acteurs.