LE CERCY TOUR MONTE EN PUISSANCE

Le Cercy Tour 2024 a eu lieu mercredi après-midi au haras de Cercy. Il a lancé les 48 h de l’AQPS et de l’obstacle, qui comprend aussi le Chaser Day sur lequel nous reviendrons dans notre prochaine édition. C’était la deuxième édition du Cercy Tour, la première en semi-nocturne, et la manifestation a été un succès. Trente-huit foals (deux absents seulement) et dix-neuf 2ans sont passés sur deux rings différents, proches de leurs boxes, ce qui est très pratique pour la fluidité de l’événement. Ce Cercy Tour se veut comme une présentation de chevaux, avec bien évidemment du commerce autour, et un catalogue volontairement « ramassé » et de qualité. D’ailleurs, à notre arrivée, à 16 h, pour le début du Cercy Tour, les entraîneurs et éleveurs de la région étaient déjà présents pour inspecter, voire acheter des lots. De nombreux professionnels de l’Ouest étaient présents comme Philippe et Camille Peltier, Louisa Carberry, David Lumet, des « Parisiens » également à l’image de Sylvain Dehez, Amanda Zetterholm, Davide Satalia, mais aussi des Anglais comme l’entraîneur Oliver Greenall et l’homme de Yorton Farm David Futter. Le Cercy Tour a tenu ses promesses avec une très belle affluence, des transactions en nombre et un catalogue très intéressant, avec des valeurs sûres chez les étalons et de bonnes lignées maternelles représentées. Charles Magnien, président des AQPS de la Nièvre, l’association qui s’occupe de l’organisation de l’événement avec Nicolas Cyprès, nous a dit : « En plaçant le Cercy Tour en semi-nocturne, nous avons pensé aux entraîneurs qui viennent de loin. Nous voulions leur laisser la possibilité de travailler leurs chevaux mercredi matin, puis de venir dans le Centre. Ensuite, jeudi, ils peuvent aller au Chaser Day et, de cette façon, ils peuvent ne passer qu’une journée et demie loin de leurs écuries. Nous voulions tester la manifestation en semi-nocturne et j’ai l’impression que ça plaît bien. Les personnes qui ont voulu venir plus tôt pour profiter des élevages autour l’ont fait. Il y a du monde et des étrangers. Les entraîneurs français étaient bien présents, même chez les foals. J’ai l’impression qu’il y a quand même de la demande. Il y a eu beaucoup de vendus, une bonne activité et c’est le but du Cercy Tour. L’an dernier, nous avions ressenti également cette émulsion autour des boxes. »