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jeudi 17 juillet 2025
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BERTRAND LESTRADE, DE LA 1.000e VICTOIRE À LA LICENCE D’ENTRAÎNEUR

BERTRAND LESTRADE, DE LA 1.000e VICTOIRE À LA LICENCE D’ENTRAÎNEUR

Toujours en activité, serein et passionné, Bertrand Lestrade a obtenu sa licence d’entraîneur. Mais attention, il a encore de belles pages à écrire dans son album de jockey et ne compte pas raccrocher les bottes de sitôt, loin de là.

Depuis une décennie, Bertrand Lestrade fait partie de l’élite des jockeys d’obstacle. À son palmarès, quatre Cravaches d’or, quatre autres de bronze, une Cravache d’or de l’Ouest, et pas moins de 17 Grs1, dont trois Grands Steeple-Chase de Paris et une Grande Course de Haies d’Auteuil. Sans oublier une 1.000e victoire obtenue sur notre sol en début d’année, à Pau. Voilà en ce qui concerne le palmarès conséquent du pilote qui compte se tourner avec humilité – mais pas dans l’immédiat – vers l’entraînement.

L’entraînement, une passion de plus en plus forte

Bertrand Lestrade nous a expliqué son choix de passer sa licence cette année : « Devenir entraîneur n’a pas toujours été une évidence. Mais cela l’est de façon bien plus certaine depuis quatre ou cinq ans. J’ai vraiment envie d’être entraîneur au cours de ma seconde carrière professionnelle. Cela me plaît beaucoup ! Le format de la licence change à partir de septembre et se déroulera avec une partie en visio et l’autre en présentiel sur une durée supérieure à cinq semaines désormais. Cela sera donc un peu plus compliqué pour les jockeys. J’ai donc pris les devants afin de passer les présélections et le stage (le dernier sous l’ancien format) de cinq semaines en présentiel. Au regard de ma carrière, à l’heure actuelle, on ne peut pas se contenter de monter aussi peu. Donc, en passant la licence, cela me redonne des objectifs de façon concrète. Actuellement, je travaille au côté d’Adrien Fouassier. Je vais effectuer des stages chez des entraîneurs que je cible et qui m’intéressent grandement de par leur profil et leurs résultats. Je vais privilégier des entraîneurs mixtes, qui pratiquent plat et obstacle. Parallèlement, je reste jockey. Je peux me recréer une clientèle de chevaux d’obstacle, tout en prenant de l’expérience, en découvrant des visions nouvelles dans le but d’être entraîneur dans le futur. Je ne veux pas me fermer de portes. On ne sait pas de quoi sera fait le futur mais, dans l’optique de devenir entraîneur, je trouve sympathique d’être chez Adrien Fouassier ou de travailler depuis un an avec la famille Lerner. Désormais, j’ai une autre approche lorsque je me rends chez eux. »

Du temps

Bertrand Lestrade a encore du temps avant de se tourner vers l’entraînement : « Je vais me laisser un an et demi, voire deux ans, pour vraiment prendre de l’expérience, voyager. Ce n’est pas encore officiel, mais j’irai en Angleterre ou en Irlande l’hiver prochain. J’aimerais passer une partie de l’hiver là-bas. » En ce qui concerne son lieu d’installation, il nous a expliqué : « Pour les lieux d’entraînement, ce sera probablement soit Maisons-Laffitte soit Senonnes. À l’heure actuelle, je vais privilégier le premier site, mais comme je ne m’installerai que d’ici quelques années, nous ne savons pas ce qui peut se passer d’ici là. Dans mon travail d’obtention de la licence, j’ai procédé comme si je partais à Maisons-Laffitte. Je n’ai défini aucune date pour l’installation. Je vais avoir 35 ans cet été, ce qui n’est pas très vieux pour un jockey. Tout dépendra de ce que j’arrive à recréer comme inertie et cheptel de chevaux. Concrètement, de façon assez certaine, mon installation ne se passera pas avant septembre 2025. Mais si ma carrière se passe bien, que je me sens en pleine forme, et suis encore très motivé à gagner des courses en donnant le meilleur de moi-même, tout en ayant une clientèle satisfaisante, je vais continuer deux ou trois saisons, sans aucun problème. »

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