PÈRE(S) ET FILS

Vous connaissez le jeu du portrait chinois : et si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ? et si vous étiez une couleur ? un pays ? un livre… Et si les courses de chevaux étaient une valeur, quelle serait-elle ? Nous choisissons : transmission. Transmission de la passion depuis 250 ans, de génération en génération. C’est vraiment notre marque de fabrique. Par un heureux hasard du calendrier, à quelques jours du plus grand week-end de l’année, la transmission est au cœur de l’édition de JDG que vous vous préparez à lire.

Père et fils : Aidan et Joseph O’Brien (interviews en pages suivantes) seront tous les deux représentés dans l’Arc. Le premier sans doute par Los Angeles et Continuous ; le second par Al Riffa. Aidan est un briseur de records-né ; il va sans doute en établir un nouveau dimanche, en devenant le premier de l’ère moderne à se mesurer à son fils, dans la colonne entraîneurs, au départ du championnat du monde des pur-sang. Et quand on lui demande son sentiment à ce sujet, il répond : « Je suis très fier de mon fils et j’espère comme toujours qu’il va me battre ! ».

Père et fils : chez les Teboul, les courses sont la passion numéro 1. Francis l’a reçue de son grand-père et de son père ; puis il l’a transmise à son fils Benjamin. Aujourd’hui, les deux hommes sont parfois associés mais ont chacun leur entité : Gemini Stud pour l’aîné, Argella Racing pour le cadet. Ce week-end, ils seront représentés plusieurs fois, probablement par Pay to Learn, Blue Brother, Avenue Montaigne et Vertical Blue (qui pourrait courir le Boussac ou le Critérium d’Automne Arqana). Mais pour Francis, la plus belle récompense se situe sur un autre plan : « Pour un père, c’est extrêmement satisfaisant que de pouvoir partager une passion comme les courses avec son fils. J’ai donc été ravi lorsqu’il a pris ses couleurs ! »