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mercredi 26 mars 2025
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ADIEU DON’T WORRY ME, HÉROÏNE DE ROYAL ASCOT

ADIEU DON’T WORRY ME, HÉROÏNE DE ROYAL ASCOT

Lauréate des King’s Stand Stakes (Gr2 à l’époque), la sprinteuse Don’t Worry Me (Dancing Dissident) s’est éteinte à 33ans dans son paddock à Renaix, où elle coulait une heureuse retraite après une magnifique carrière sur les pistes mais également comme poulinière. Très précoce, Don’t Worry Me avait couru deux saisons en Angleterre et obtenu trois succès et plusieurs places – dont une au niveau black type – – avant d’être achetée (31.000 Gns) à Tattersalls December 1997 puis d’arriver chez Guy Henrot dans le centre de Luché-Pringé. C’est lors de sa troisième tentative pour la casaque de Jean-François Gribomont que Don’t Worry Me a gagné sa première course en France, à Argentan, avant de remporter coup sur coup deux handicaps à Évry et d’attaquer les courses black types. Don’t Worry Me a gravi les échelons, signant plusieurs places de Groupe et, après avoir tenté sa chance dans le Prix de l’Abbaye de Longchamp (Gr1), la pouliche a bouclé sa campagne par un succès dans le Prix du Petit Couvert (Gr3).

Quand un outsider fait pleurer les bookmakers

Mais le meilleur était à venir… Après trois tentatives malheureuses en début de saison, Guy Henrot et Jean-François Gribomont ont décidé d’attaquer le championnat des sprinters à Royal Ascot en s’attachant les services d’Olivier Peslier. Nous étions le 20 juin 1997, un jour de pluie, et Royal Ascot se déroulait encore sur quatre réunions. La course était très ouverte mais les parieurs anglais n’ont pas fait confiance à la française, qui a pris le départ à 33/1, l’une des plus délaissées d’un lot de 18 partants. C’est à 200m du poteau que Don’t Worry Me a trouvé une ouverture providentielle, plaçant alors sa pointe de vitesse. La dernière image de la course que nous avons en tête, c’est Olivier Peslier qui, une fois le poteau franchi, se retourne vers Cash Asmussen, deuxième en selle sur l’un des favoris, l’autre français, Titus Livius (Machiavellian). Le starting price record de Don’t Worry Me a été égalé six ans plus tard par Sayf El Arab (Drone) mais, pour une fois, la victoire d’un outsider n’avait pas fait la joie des bookmakers. Il faut savoir que Jean-François Gribomont avait fait le tour des bookmakers, réussissant à ne pas faire tomber la cote…

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